Les Etats-Unis, premier producteur et premier exportateur de maïs au monde, subissait cet été leur pire sécheresse depuis 1956. Cette grave sécheresse a affecté de manière très importante le potentiel de rendement de maïs, et donc, le potentiel de production de maïs aux Etats-Unis qui s’affiche, selon le dernier rapport de l’USDA, à 272 millions de tonnes contre les 376 millions de tonnes attendues en début de printemps.
Dans ce contexte, le ratio stock/consommation, indicateur de tension du marché, chute au plus bas depuis 1974 et les échanges mondiaux devront se contracter de 18 millions de tonnes par rapport à la campagne dernière.
Dans un marché libre, le prix sera le seul levier de « rationnement » de la consommation qui, notons-le, n’est pas suffisant à ce jour. Les cours du maïs devront donc maintenir une certaine fermeté. Seule l’arrivée des récoltes de maïs sud-américaines pourrait être un élément de détente pour le marché du maïs.