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Semis de céréales, surveiller limaces et pucerons d’automne

Les conditions humides et le maintien de la douceur sont particulièrement favorables aux limaces. On observe également beaucoup de pucerons sur les repousses de céréales. Une surveillance renforcée de ces ravageurs s’impose donc avant semis et sur les céréales déjà levées.

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Cette année, les limaces sont souvent en nombre important en raison de l’enchaînement des saisons humides et douces, favorables au maintien des populations et à la reproduction au printemps et à l’automne.

Dans ce contexte, les piégeages révèlent très fréquemment des captures à des niveaux parfois élevés.

Les situations à risque – sols argileux, riches en matière organique, précédent colza, préparations motteuses, parcelles non labourées, présence importante de résidus en surface etc. – sont à surveiller tout particulièrement.

Relever fréquemment les pièges

L’idéal est de démarrer le piégeage deux semaines avant les semis pour évaluer le risque. Si cela n’a pas été le cas, les conditions de l’année incitent à maintenir la surveillance jusqu’au début du tallage (stade 3-4 feuilles).

– Installer 4 pièges de 50 cm X 50 cm par parcelle (surface de piégeage = 1 m²)
– De préférence, poser les pièges le soir et les relever le matin suivant
– En faisant la somme des limaces piégées, on obtient un niveau de piégeage au m²



Rappelons que l’intervention vise à protéger la culture pendant sa phase sensible : du semis à 3 feuilles pour les céréales à paille.

Le piégeage permet également d’observer la présence d’auxiliaires, carabes, staphylins.

Les interventions du semis à la levée sont les plus efficaces car il n’y a alors aucune concurrence alimentaire (sauf conditions particulières de semis dans un couvert vivant).
 

Evaluer le risque pucerons

Dès la levée, il est important d’aller observer les parcelles non protégées. Rappelons que si Rhopalosiphum padi est plus fréquemment en cause dans la transmission de la JNO, tous les pucerons des céréales sont potentiellement vecteurs du virus de la virose.

Sabine BATTEGAY, Anne-Monique BODILIS, Benjamin POINTEREAU, Florence SCHLAGETER (ARVALIS – Institut du végétal)

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