La période d’interculture est souvent considérée comme une période non productive ou de préparation du sol pour la culture suivante. Cependant, avec l’émergence de la mise en place des couverts, cette période acquiert une nouvelle signification. Les couverts végétaux peuvent répondre à des exigences réglementaires, telles que la réduction des nitrates dans les eaux de surface, ou répondre aux exigences de la Politique Agricole Commune (PAC) avec les Surfaces d’Intérêt Ecologique (SIE). Ils peuvent également être agronomiquement bénéfiques, tels que l’apport d’azote par les légumineuses, la structuration du sol par les systèmes racinaires pivotants ou encore l’attrait des prédateurs des ravageurs des cultures.
Cependant, l’implantation de telles cultures engendre des coûts, et le retour sur investissement peut être faible si le couvert ne se développe pas correctement. Les conditions d’implantation classiques, avec un semis après moisson, sont souvent à risque, notamment en raison des étés chauds et secs. La levée et la survie des plantules ne sont pas garanties.
L’intérêt du semis des couverts avant moisson
Le semis des couverts avant moisson présente de nombreux avantages. En décalant la date de semis, on maximise les chances de levée du couvert. Cette technique, aussi appelée relay cropping, garantit une levée sous protection du couvert végétal déjà en place. La nouvelle culture profite ainsi de la fraîcheur et de l’humidité du sol en surface pendant les premiers stades de développement.
Les difficultés techniques pour une répartition homogène en épandage centrifuge
Le semis avant moisson des couverts avec un épandeur centrifuge présente de nombreux avantages, mais également des limites. La balistique des graines n’est pas comparable à celle d’un engrais. La largeur de travail est ainsi réduite. Cela ne pose pas de soucis lors du semis à la volée après moisson, mais avant moisson, les graines doivent être projetées à la même largeur que la largeur de travail que le pulvérisateur pour passer dans les mêmes passages de traitement.
Des solutions existent toutefois comme l’agglomération des graines sur des billes d’argiles par exemple mais nécessitent une étape supplémentaire de préparation des semences. Un réglage fin de l’épandeur au champ pour garantir une répartition uniforme est également un des prérequis.
L’AERO : la solution pour des mélanges de couverts
L’AERO GT 60.1 est un épandeur pneumatique capable de travailler sur une largeur de 36 mètres, conçu pour utiliser des engrais plus complexes à épandre avec un épandeur centrifuge (bulk, urées mal calibrées…). Mais il peut également être utilisé pour semer des couverts avant moisson. Sa conception permet de répartir les semences grâce à un flux d’air sans endommager la culture en place. La qualité de répartition est optimale car l’épandeur travaille par de multiples doubles recouvrements au niveau des éclateurs tout au long de la rampe. De plus, le semis de couverts complexes composés de diverses semences différentes par leurs tailles est possible sans effet de localisation de certaines espèces par rapport à d’autres dans la parcelle.
KUHN, le seul constructeur à proposer une gamme complète de distributeurs d’engrais centrifuges et pneumatiques
KUHN est le seul constructeur à proposer une gamme complète de distributeurs à engrais centrifuges et pneumatiques, ce qui permet aux agriculteurs de choisir le modèle qui convient le mieux à leurs besoins. L’AERO GT est un exemple de cette gamme large, conçu pour répondre aux exigences pointues des agriculteurs en matière de répartition et ce peu importe le produit épandu.
En résumé, le semis des couverts avant moisson est une stratégie qui permet de maximiser les chances de levée du couvert, tout en bénéficiant de la fraîcheur et de l’humidité du sol en surface. L’AERO GT est une solution idéale pour semer des couverts avant moisson, en permettant une répartition homogène et une protection de la culture en place.
Par Rédaction Wikiagri
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