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Semer en conditions difficiles

Terres hétérogènes, froid, humidité excessive, sécheresse, semis précoces, résidus… Les conditions sont souvent difficiles pour les semis au semoir monograine. Voici quelques points pour éviter d’être mis en échec.

Excès d’eau

Par temps excessivement humide, l’urgence est d’attendre pour semer. Cette phrase est même devenue un adage pour les instituts techniques comme Arvalis. Ainsi avant de semer, il est conseillé de vérifier que le sol est ressuyé y compris en profondeur. En général, semer en conditions d’humidité excessive est plus pénalisant que de patienter. Une plante comme le maïs est notamment très sensible à la compaction du sol. Le modèle Terranimo* propose d’anticiper ce risque pour les sols en fonction des situations données. Notons que le machinisme n’est pas la seule cause de la compaction. La capacité des sols à se restructurer est essentiellement sous contrôle biologique. Travailler sur cet aspect est un levier important d’amélioration de la structure. Cela permet à long terme d’accroître la capacité des sols à ressuyer et d’obtenir des fenêtres favorables au semis plus fréquentes.

Lorsqu’on sème en conditions humides, les chantiers sont aussi parfois mis en échec en raison de l’accumulation de la terre sur la roulette de rappui (roulette de plombage). Cet élément peut être relevé pour les semoirs classiques, mais il est indispensable au fonctionnement des semoirs rapides. Pour ces semoirs rapides, des systèmes de roues non métalliques comme celui présent sur le Precea d’Amazone, permettent ainsi de susciter une déformation contrôlée et un auto nettoyage efficace.

*Terranimo est un projet international, porté par une équipe de scientifiques (centre de recherche Foulum en Suisse et Université danoise d’Aarhus).

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Sols durs et terrains accidentés (dévers et pente)

Pour semer en sols durs en dévers ou accidentés et respecter la consigne de profondeur, il convient d’accroître la pression de terrage. Différents réglages sont possibles. Dans des sols durs et très durs, il devient parfois nécessaire de profiter d’un report de charge hydraulique pour accroître la pression sur les éléments semeurs.

Sols caillouteux

La stabilité des éléments est un critère à prendre en compte pour travailler dans les terrains difficiles et pierreux notamment. Cette stabilité garantira le respect de la consigne de profondeur dans ces conditions particulièrement difficiles. Les systèmes de chasse mottes et chasses débris sont aussi de précieux alliés.

 Semis précoces

Ces dernières années, les dates de semis au monograine ont eu tendance à être avancées. Les gains de rendement expliquent souvent le choix pour des semis précoces à ultra-précoces. Cela peut aussi permettre de sécuriser les levées dans les terrains très séchants. La rapidité de levée est un facteur de réussite prépondérant pour ces techniques. L’application d’engrais starter est une pratique qui a démontré son utilité notamment pour le maïs ( les précautions à prendre pour des semis de maïs « ultra précoces », Arvalis).

Réduire la vitesse

En conditions difficiles, les vitesses de travail sont généralement réduites pour laisser à la mécanique la possibilité de réaliser son travail. Les semoirs classiques utilisés pour du maïs doivent ainsi généralement réduire la cadence de 9 km/h à 4-5 km/h sur les préparations délicates (Arvalis, résultats d’essais semis rapides, quels impacts sur le rendement). Pour les semoirs rapides, « il faudra, se caler à 10-11 km/h – soit deux fois plus vite qu’avec un semoir classique ! », souligne l’Institut du végétal.

Une plante comme le maïs est très sensible à la compaction. Il est donc préférable de toujours attendre que le sol soit ressuyé pour semer. (source : Amazone).

Les roues de plombage en caoutchouc du semoir Precea s’auto-nettoient en conditions humides grâce aux déformations sous l’action de la vitesse. (source : Amazone).

Pour semer sur des terrains caillouteux, comme ici dans les silex, avec le semoir rapide Precea d’Amazone, il faut pouvoir avoir pleine confiance dans ses réglages et dans son matériel. (source Amazone).

1 Commentaire(s)

  1. à mon avis il faut se tourner vers les semis sous couverts et ne travailler le sol qu’au dernier moment. Quand on laboure une prairie la terre est rarement en mauvaise état, la prairie c’est un couvert permanent qui maintient la structure des sols.
    les inondations et les sécheresses tuent les sols, le couvert permanent (donc la permaculture) maintient la structure et la vie des sols.
    quand on dit que les sols se minéralisent c’est qu’ils perdent leur biomasse parce qu’ il n’en fabriquent pas assez ! Ne pas faire de photosynthèse (donc de biomasse) l’été sur des millions d’hectares au prétexte qu’il n’y pas d’eau est un hérésie totale, c’est la végétation qui provoque les pluies, pas de végétation = climat désertique donc sans eau !
    On devrait même parler d’agriculture de conservation du climat (par une végétalisation massive).
    la photosynthèse c’est du carbone de l’eau et du soleil, on demande à l’agriculture de pomper du carbone sans lui donner l’eau nécessaire … ce n’est ni de la transition écologique ni de la résilience mais une désertification massive !
    Barbara Pompili devrait pomper l’air pollué des villes qui tue les citadins au lieu de pomper l’eau des champs pour des villes hors normes …

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