La sécheresse frappe les cultures. Vincent Buard, cultivateur en Charente, montre ici son soja, qui manque cruellement d’eau et qu’il estime « en mode survie ».
Précédentes vidéos du même auteur diffusées sur WikiAgri : https://wikiagri.fr/tags/vincent_buard_
En savoir plus : https://www.youtube.com/channel/UCZjkH9iz0O_XDVaTm8PhW5g (chaine YouTube de Vincent Buard) ; @bubu1664 (son compte Twitter) ; http://www.webjardiner.com/blogs/paysanature16 (son site internet « agriculture ») ; http://www.webjardiner.com/blogs/bubulejardinier (son site internet « jardin »).
les canicules sont uniquement provoquées par le manque d’eau ou de végétation sur les surfaces exposées au soleil, donc c’est la sécheresse qui provoque les canicules, et la sécheresse s’est installée uniquement parce qu’on passe les 3 saisons précédentes à évacuer l’eau en mer (en provoquant des inondations).
60% de l’énergie solaire qui arrive jusqu’au sol est évacuée grâce à l’évaporation de l’eau, c’est pour cela qu’il n’y a pas de canicule au dessus des mers et dans les forets !
La température de la mer reste autour des 20°c alors que les sols secs ou sans végétation monte à 60°c, la seule façon de faire baisser la température c’est de végétaliser et d’irriguer !
http://pasdeclimatsanseau.unblog.fr/2020/08/10/la-secheresse-provoque-mathematiquement-les-canicules/
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la Charente a eu les pieds dans l’eau tout l’hiver ….
Depuis plus de 30 ans les vrais climatologues disent bien qu’il n’y aura pas moins d’eau mais une dégradation de la répartition annuelle des pluies : inondations l’hiver et sécheresse l’été, exactement le scénario qui s’installe durablement (depuis 20 ans … ) en nouvelle Aquitaine.
Si tout le monde avait le bon sens de faire de faire comme les agriculteurs, des réserves d’eau l’hiver (particuliers, villes, industriels, etc …) pour épargner les nappes phréatiques l’été on ne parlerez jamais de sécheresse !
ça peut paraitre anodin mais en Nouvelle Aquitaine la consommation d’eau potable et industrielle, dans les nappes phréatiques, correspond exactement aux prélèvements agricoles, donc si cette eau était recyclée pour l’arrosage (conformément au code de l’environnement) on diviserait par deux les prélèvements estivaux.
Idem pour les ruissellements urbains, la Nouvelle Aquitaine compte 781 200 hectares artificialisées (9.3% du territoire) avec une pluviométrie moyenne de 700mm par an on obtient 5 milliards de m3 d’eau douce exploitable pour des usages non domestiques comme l’arrosage. 5 milliards de m3 c’est 3 fois la consommation TOTALE de toute la région (potable agricole et industrie) qui n’est que de 1.5 milliards, c’est 10 fois les prélèvements agricoles estivaux dans les nappes phréatiques (500 millions de m3) , c’est à dire qu’au lieu d’irriguer 400 000 hectares on pourrait en irriguer 4 millions donc la TOTALITÉ de la Surface Agricole Utile de la Nouvelle Aquitaine sans prélever une goutte dans les nappes phréatiques …