Le sujet est très sérieux, et peut avoir, à travers une demande environnementale, des conséquences sur les modes de cultures et les rendements. Ce qui fait sourire, c’est le nom du député qui s’en est emparé : Laurence Abeille, inscrite chez les Verts et éliue sur la circonscription de Neuilly-sur-Seine.
Ce mardi 6 novembre 2012, lors du débat sur la loi de finances 2013, une question très sérieuse a été abordée. Une députée a fait part au ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll d’une résolution de son parti politique, les Verts, en faveur d’une interdiction de plusieurs molécules utilisées dans les pesticides : les néonicotinoïdes et les phénylpyrazoles. Si un tel moratoire était adopté, cela signifierait un changement radical dans le paysage des pesticides utilisés en France, le sujet n’est donc pas neutre. En réponse, le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a répondu qu’il attendait la positon européenne sur le sujet avant de se positionner.
Voilà pour l’aspect « sérieux » du sujet. Mais il en existe un autre, celui qui fait sourire : le nom de la députée qui s’est emparée du sujet, au nom de la défense des abeilles. Elle s’appelle elle-même Abeille ! Précisément Laurence Abeille. Ce qui semble d’ailleurs être l’unique raison de son intervnetion personnelle, puisqu’elle est élue de Neuilly-sur-Seine, cossue banlieue parisienne, où en dehors de quelques hypothétiques ruches sur les toits, les abeilles n’ont pas vraiment le droit de cité.
Dommage, penseront certains, qu’elle ne se soit pas appelée « Croissance » ou « Emploi » ou « Développement ». En tout cas, même depuis Neuilly-sur-Seine, on peut dire (sans esprit caustique vis-à-vis de cette élue que nous ne connaissons pas et qu’il n’est donc pas question de dénigrer ici) qu’elle pratique la politique de l’autre ruche…
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En savoir plus : http://www.assemblee-nationale.tv/chaines.html?media=3557&synchro=1753673&dossier=10 (l’intervention de Mme Laurence Abeille à l’Assemblée nationale).
Par Antoine Jeandey
Journaliste professionnel depuis 1987. Rédacteur en chef de WikiAgri depuis sa création, en janvier 2012. Par ailleurs élu, adjoint au maire de Chaudon (commune rurale d'Eure-et-Loir, 1700 habitants). Co-auteur (avec Camille Beaurain) de "Tu m'as laissée en vie - Suicide paysan, veuve à 24 ans" paru au Cherche Midi éditeur. Il n'y a pas de commentaires pour le moment. Soyez le premier à participer !
Ok, si on interdit les insecticides, c’est qu’ils ne sont pas utile pour la quantité et la qualité des productions …
ou alors, il faut interdire les taupins, pucerons…….!!!!
et cela ne changeras rien au problème de mortalité des abeilles !! les expérimentations le prouvent, qui sont des micro-moratoire !!?
exaspérer par la science infuse de l’écologisme, qui pour un problème, donnent des solutions radicales, sans vérifier, tester celle ci.