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Projet DEM&TER : une démonstration, grandeur nature, d’agrivoltaïsme

Après une mise en service cet été, VALOREM, opérateur indépendant en énergies vertes, a inauguré ce mercredi 16 octobre, le projet DEM&TER en présence de Guillaume Riou, vice-président du conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, Mme Degos, vice-présidente du département des Landes, et Serge Zaka, ingénieur agronome et docteur en agroclimatologie. Ce projet expérimental qui s’étend sur 2 hectares explore la culture de la luzerne, des framboises et des asperges sous des panneaux solaires. Une première dans le cadre d’un partenariat avec le Groupement Les Mousquetaires, engagé à acheter l’énergie produite via un contrat long terme (PPA).

L’inauguration de la première expérimentation d’agrivoltaïsme grandeur nature pour VALOREM

Pour VALOREM, le développement des énergies renouvelables offre une véritable opportunité de valoriser les territoires. Lauréate d’un appel à projets régional, cette expérimentation d’une puissance de 250 kWc est implantée à Losse et financée en partie par la région Nouvelle-Aquitaine. Il répond à un double objectif, celui d’accélérer la recherche et le développement dans ce domaine et d’apporter des solutions agronomiques innovantes.

Il bénéficie également d’un contrat d’achat d’électricité (PPA) avec le Groupement Les Mousquetaires, ce qui leur permettra de maîtriser le prix d’achat de l’électricité sur une durée de 20 ans. Le territoire s’est impliqué dans le développement du démonstrateur à travers trois campagnes de financement participatif. Au total, 559 prêteurs ont exprimé leur soutien à ce dispositif inédit dans les Landes, en investissant près de 500 000 €. Signe fort d’adhésion des citoyens pour ce modèle, qui représente une avancée significative pour la filière agricole.

L’innovation au service de l’agriculture et de l’agriculteur

Trois cultures ont été choisies pour ce projet : la framboise, l’asperge et la luzerne. Grâce à ce dispositif, les suivis agronomiques permettront d’optimiser la gestion de l’ombrage, de limiter l’évapotranspiration et d’offrir une protection naturelle contre les aléas climatiques, tels que le vent et le gel. La sélection de ces cultures n’est pas anodine : la luzerne, souvent importée d’Espagne, offre un débouché local stratégique pour les agriculteurs ; la framboise, quant à elle, se relocalise progressivement dans le Sud-Ouest ; tandis que l’asperge y est déjà bien établie. Pour mesurer l’impact du projet, une zone témoin sans panneaux solaires a été aménagée afin de comparer les résultats agronomiques et d’évaluer les bénéfices concrets de cette approche novatrice.

Ce projet répond également à une nécessité de transformation du modèle agricole, en particulier pour les petites exploitations en quête de stabilité financière. L’agrivoltaïsme permet d’assurer cette sécurité, essentielle pour évoluer vers une agriculture plus durable. VALOREM se distingue ainsi par son approche globale, en allant bien au-delà de l’aspect agronomique traditionnellement mis en avant par d’autres développeurs. Avec le soutien de sa filiale d’exploitation VALEMO, l’entreprise accompagne les agriculteurs dans l’étude approfondie de leur environnement de travail, afin de garantir une cohabitation harmonieuse entre les activités agricoles et l’exploitation des infrastructures énergétiques. Cette démarche, centrée sur les besoins réels des agriculteurs, permet d’optimiser l’usage des sols tout en assurant une synergie durable entre production agricole et production d’énergie.

Thomas DI FRANCO, Chef de Projet chez VALOREM : « La mise en place de ce projet est l’aboutissement d’un superbe travail de développement, de recherches et d’études avec les acteurs agricoles, scientifiques et territoriaux. Cette installation permet aux acteurs agricoles ainsi qu’au Groupe VALOREM de mieux appréhender le fonctionnement d’une centrale agrivoltaïque et de développer efficacement de nouveaux projets de ce type à l’avenir. »

David Laborde, agriculteur responsable du projet DEM&TER : « Je suis fier de contribuer à cette initiative qui accélère la recherche et le développement en agrivoltaïsme. Bien que cette pratique impose des contraintes spécifiques, distinctes de celles de l’agriculture traditionnelle, je suis convaincu que cette innovation ouvrira des perspectives inédites pour le secteur agricole. En ce qui concerne les rendements, les résultats obtenus jusqu’à présent sont prometteurs et les tendances de l’année en cours sont encourageantes. ».

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