Plus qu’une nouveauté, cette démarche est innovante de par la volonté affichée de RAGT de mettre ce sujet en avant sur tous les fronts en 2024. Fort d’un positionnement multi espèces, RAGT souhaite parler ZERO SOL NU dans le cadre des assolements réalisés par les agriculteurs et donc accompagner les distributeurs dans le choix des meilleures variétés/mélanges de cultures de service.
Par le ZERO SOL NU, RAGT se positionne clairement en apporteur de solutions qui au-delà de la contrainte réglementaire vise à répondre par le conseil en distribution à des enjeux plus globaux pour les exploitations françaises (CEPP, optimisation de la fertilisation, gestion de l’eau, biodiversité, mais également optimisation du revenu des agriculteurs…).
En France, trop de sols restent « nus » entre deux cultures. Or, un sol nu est un sol qui ne capte pas de CO2, qui stocke moins l’eau et ne produit pas. Dommage, quand on sait que l’implantation d’une culture de service entre deux cultures de vente offre une dizaine de bénéfices.
Le rôle du sol dans les enjeux environnementaux et agricoles actuels (évolution climatique, stockage de la ressource en eau, quantité et qualité de l’alimentation),… n’est plus à démontrer : parmi les plus connus, citons le stockage du carbone dans le sol ainsi que le stockage de l’eau sur la durée.
Pour assurer toutes ces fonctions, le sol doit être vivant, à l’instar des sols nus, propres sur un plan visuel mais agressés et affamés. Un sol couvert permet également dans la plupart des situations de favoriser le rendement de la culture suivant. Comment ? en rendant une dizaine de services :
Le secteur agricole vise une baisse de 18 % de ses émissions de GES en 2030.
Pour atteindre cet objectif, l’un des leviers est de tripler les surfaces de cultures de service. RAGT, en tant qu’acteur majeur de la semence agricole (semencier multi espèce), se doit d’accompagner les distributeurs et les agriculteurs dans une démarche « Zéro sol nu ».
RAGT sélectionne des plantes de services depuis plus de 40 ans. A ce jour, ce sont ainsi 12 espèces sélectionnées et 115 variétés inscrites en Europe, qui se retrouvent dans une cinquantaine de mélanges proposés.
Dans cette démarche « Zéro sol nu », ces mélanges comportent au minimum 3 espèces avec des systèmes racinaires différents et un développement aérien différent : une plante tuteur en présence d’une plante volubile dans le mélange, une légumineuse pour capter l’azote, une graminée pour la structuration du sol en surface et pour apporter du carbone dans le sol. Une crucifère pour « faire des trous ». En effet, les crucifères en particulier répondent à l’objectif de 0 sol nu grâce à leur capacité à pousser en conditions stressantes : chaud et sec / froid et humide et leur fort pouvoir couvrant. Le choix variétal est alors incontournable, il est important de préférer les variétés tardives avec des potentiels de fort développement en biomasse.
Afin d’accompagner les distributeurs et les agriculteurs à adopter cette démarche « Zéro sol nu », un vaste plan de communication et de formation sera déployé pendant toute l’année 2024
Ainsi que des visites d’essais sur tout le territoire à l’automne 2024