Les zadistes vont certainement être à nouveau au cœur de l’actualité avec le référendum du 26 juin sur l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Sont-ils les grands ennemis de l’agriculture et des agriculteurs ? La réponse n’est sans doute pas aussi simple que ce que l’on pourrait croire.
Les zadistes, à propos desquels Xavier Beulin parlait en octobre 2014, d’une « forme de djihadisme vert », devraient certainement revenir sur le devant de l’actualité. En mai dernier, une ZAD près d’Agen a été évacuée par les forces de l’ordre, même si cet événement est passé relativement inaperçu. Cela ne devrait pas être le cas du référendum sur le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (NDDL) qui aura lieu le 26 juin prochain (à moins que le Conseil d’Etat ne décide ce mardi d’en repousser la date, lire ici).
Cette controverse dure depuis maintenant près de cinq décennies, puisque c’est en 1967 que le site de Notre-Dame-des-Landes a été choisi pour accueillir un nouvel aéroport pour la Bretagne et les Pays de la Loire (pour une ouverture initiale qui était prévue en 1985), et à la fin des années 1960 que le projet a été officiellement lancé. Les travaux dans la zone sont suspendus depuis fin 2012. La préfecture de Loire-Atlantique a cependant annoncé le 30 octobre 2015 la reprise des travaux qui est prévue pour 2016. La controverse pourrait malgré tout être enfin tranchée par les 967 500 électeurs de Loire-Atlantique. Ils devront tout simplement répondre à la question : « Etes-vous favorable au projet de transfert de l’aéroport Nantes-Atlantique sur la commune de Notre-Dame-des-Landes ? ».
En cas de victoire du « non », le projet serait définitivement abandonné. Si le « oui » devait l’emporter, il est prévu que les travaux du futur aéroport débutent à l’automne 2016. Cela entraînerait l’expropriation des quatre exploitations agricoles qui se situent sur le site et dont les propriétaires n’ont pas voulu négocier avec l’opérateur de l’aéroport, la société Aéroport du grand-ouest (AGO), filiale du groupe Vinci, afin de trouver un accord à l’amiable, soit leur départ en échange d’une compensation financière (comme ce fut le cas pour une trentaine d’exploitations) et bien entendu l’évacuation de la fameuse ZAD pour « Zone à défendre ».
Quoi qu’il en soit, dans les deux cas, les zadistes devraient faire parler d’eux. Si le « non » devait s’imposer, il serait difficile de les déloger des lieux, la « Zone à défendre » pourrait alors se transformer, à leurs yeux, en « Zone d’autonomie définitive ». En cas d’adoption du projet par une majorité d’habitants de la Loire-Atlantique, l’évacuation des quelques 200 occupants et des militants qui viendraient sans aucun doute en renfort pourrait faire pas mal de bruit, dans tous les sens du terme, car elle sera loin d’être évidente, comme on a pu le voir par exemple en 2012 avec une évacuation rapidement suivie par une réoccupation des lieux, d’autant que cela se produira sous l’œil des caméras de télévision du monde entier. Cela pourrait bien entendu conduire à de nombreuses violences, alors que les mobilisations contre la loi El Khomri ont déjà été marquées ces dernières semaines par beaucoup de dégradations et de violences près de la ZAD à Nantes et un peu plus loin à Rennes.
A coup sûr, les zadistes suscitent de nombreuses réactions très tranchées entre les sympathisants de la « cause » qui les voient comme des résistants face à ce qu’ils qualifient de « grands projets inutiles imposés » datant d’un autre temps de leur point de vue et leurs opposants farouches, à Notre-Dame-des-Landes ou ailleurs, qui les considèrent comme des occupants illégaux et violents bloquant un peu partout sur le territoire français des projets d’aménagement susceptibles d’encourager le développement économique du pays et l’emploi. Mais au-delà de ce clivage, il est intéressant de noter à quel point les enjeux agricoles sont centraux pour les zadistes.
Mais de quoi parle-t-on au juste lorsque l’on fait référence aux ZAD et aux zadistes ?
Pour les activistes, une ZAD est une « Zone à défendre ». Il s’agit d’un territoire sur lequel un projet d’aménagement doit être mis en oeuvre que les zadistes occupent la plupart du temps de façon illégale dans l’objectif d’empêcher le démarrage des travaux et au final de tout faire pour qu’il soit annulé. Les zadistes ont en fait détourné le sigle de ZAD qui signifiait initialement « Zone d’aménagement différé », soit une zone dans laquelle une opération d’aménagement est prévue et donc dans laquelle une collectivité publique bénéficie d’un droit de préemption sur toutes les cessions à titre onéreux de biens immobiliers.
Ces projets font souvent l’objet d’une opposition de la part de riverains, d’élus locaux, d’associations ou d’agriculteurs. Ils peuvent décider de se rassembler dans des collectifs. En ce qui concerne le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, la principale association d’opposants est l’Acipa (Association citoyenne intercommunale des populations concernées par le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes). Mais ce sont les agriculteurs qui ont été les acteurs initialement les plus actifs dans la région. C’est, en effet, en mars 1972, dès que la localisation définitive du futur projet a été connue, qu’un certain nombre d’agriculteurs se sont mobilisés en créant un comité de défense ou en faisant paraître au mois de mai un article sur le sujet dans le journal de la FDSEA, Le Paysan nantais. En décembre 1972, le comité de défense se transforme en association de défense des exploitants concernés par l’aéroport (Adeca), association qui reste toujours très active sur ce dossier.
Depuis la fin des années 2000, un second type d’acteur est apparu. Ce sont les zadistes que l’on a pu voir à Notre-Dame-des-Landes, mais aussi ailleurs, à Sivens (Tarn) avec la ZAD du Testet, ou encore à Roybon (Isère). Ils ne sont pas très nombreux, mais ils sont suffisamment déterminés et bien organisés pour bloquer de nombreux projets d’aménagement en France. Par ailleurs, dans ces territoires qu’ils estiment « libérés », ils tendent à construire une communauté alternative fondée en grande partie sur les idées décroissantes. Or, dans les deux cas, l’agriculture joue un rôle essentiel.
Pour les zadistes, l’agriculture constitue une activité qui peut être développée à des fins militantes. On peut même parler à ce propos de « semis militant » ou bien stratégique. Les activités agricoles sont ainsi souvent un moyen stratégique auquel les zadistes ont recours pour pérenniser la Zone à défendre et bloquer les projets auxquels ils s’opposent.
Ce fut notamment le cas à Notre-Dame-des-Landes. En mai 2011, un millier de manifestants bêchent un hectare et demi de ronces. Un groupe de maraîchers zadistes s’installe alors sur la parcelle. Mais c’est en avril 2013 que l’opération la plus spectaculaire a été lancée avec l’opération « Sème ta Zad ! » suite à la réoccupation des lieux par les zadistes. Elle a visé à remettre collectivement les terres en culture. Les zadistes ont également effectué, selon leurs propres termes, des « actions d’occupation par des semis collectifs ou des plantations de haies […] avec les paysan-ne-s installées sur la ZAD et aux alentours pour reprendre des terres qui étaient mises en « zone travaux » AGO (Aéroports du Grand Ouest, société concessionnaire du projet d’aéroport) ou attribuées à des agriculteurs qui collaborent avec le projet ».
Les activités agricoles sont donc devenues une sorte d’instrument au service de la désobéissance civile. Un zadiste de NDDL reconnaît d’ailleurs que « l’agriculture est le meilleur moyen pour penser le long-terme, c’est une arme de guerre pour arracher le bocage aux décideurs et à leurs projets d’aménagement ».
Ce mode d’action a été également utilisé dans ce qui est appelé la « Zad patate » dans la plaine de Montesson dans les Yvelines. En avril 2013, les membres du collectif Plaines terres ont ainsi décidé d’occuper un terrain en friche qui se situe entre une voie de circulation et le parking d’un centre commercial pour s’opposer à l’implantation d’une ZAC et à un projet de déviation de la RD 121. Pour cela, ils ont choisi de créer un jardin collectif, la « ZAD patate », où ils ont tout simplement planté un champ de pommes de terre.
La seule ZAD, estampillée en tant que telle, qui se trouve en dehors du territoire français, en l’occurrence en Belgique, a procédé de la même manière au nom du slogan « patates partout, prisons nulle part ! ». Il s’agit de la ZAD du Keelbeel, au Nord-Est de Bruxelles. Les occupants du territoire souhaitent empêcher la construction d’une prison géante (d’où le slogan !). Pour cela, ils ont eux aussi décidé en avril 2014, le 17 avril plus précisément, lors de la journée internationale des luttes paysannes, de commencer leur action en plantant collectivement des pommes de terre là où la prison doit être construite et même d’organiser une « fête des patates récoltées » quelques mois après. Ils parlent d’ailleurs de PataZAD.
Est-ce aussi nouveau que cela ? Pas nécessairement. En effet, selon certains spécialistes, ces pratiques ne sont pas sans rappeler celles des… « bêcheux » anglais du XVIIe siècle. En 1649, sur la colline de Saint-Georges dans le Surrey près de Londres, des paysans pauvres, appelés les « bêcheux » (diggers), bêchent des friches et plantent des légumes sur des terres communales pour s’opposer à l’appropriation des terres par des propriétaires terriens (système des enclosures). Même si ce mouvement est rapidement réprimé, il va tout de même s’étendre à d’autres parties de l’Angleterre. Les « bêcheux » sont considérés comme les premiers « squatteurs » et les « ancêtres » de l’anarchisme moderne.
Les zadistes entendent aussi créer des zones autonomes sur le territoire qu’ils occupent. Ils sont eux-mêmes souvent des néo-ruraux ou des « néo-paysans » si l’on se réfère au titre de l’ouvrage de Gaspard D’Allens et Lucile Leclair paru en 2016 (Seuil). A un moment donné de leur vie, ils ont décidé de rompre les amarres en quittant la ville pour la campagne et de vivre au plus près de la nature en exerçant une activité agricole ou bien un métier manuel. Certains sont même allés encore plus loin dans leur rupture avec la société en décidant de vivre dans une forêt. D’un certain point de vue, ce sont des néo-hippies adeptes d’un retour à la terre, mais à une époque nihiliste où l’on ne croit plus à la possibilité de changer le monde et survivaliste où l’on s’attend et se prépare à l’imminence de la grande catastrophe, en l’occurrence de nature environnementale.
Cette autonomie passe par un habitat autonome et surtout par la quête d’une autosuffisance alimentaire. C’est la raison pour laquelle les activités agricoles sont l’une des principales activités exercées au sein des ZAD.
D’après l’émission « Enquête exclusive » diffusée le 29 mars 2015 sur M6, « la ZAD [de NDDL] aurait atteint l’autosuffisance alimentaire ». Elle produirait plus de 30 tonnes de pommes de terre par an sur plusieurs dizaines d’hectares. D’après les zadistes, la ZAD produirait aussi des légumes, des céréales panifiables, des légumineuses, du lait et du fromage. Elle aurait également des animaux de ferme : des moutons, des chèvres, des vaches. Ces dernières ont été offertes par des agriculteurs opposés à l’aéroport de NDDL. On peut d’ailleurs trouver sur le marché de la ZAD (appelé au passage « non marché ») des légumes cultivés sur la ZAD, ainsi que des fromages et du lait provenant de la zone ou encore du pain fabriqué par les zadistes eux-mêmes.
Cette agriculture s’effectue bien évidemment en rupture avec l’agriculture conventionnelle. Elle s’appuie sur des pratiques écologiques – agriculture bio, permaculture, « culture de céréales sur butte » – avec même la tentation d’en revenir à une pratique ancestrale. Au sein de la ZAD du Testet, les zadistes entendaient ainsi « planter des variétés de blé ancien à la volée, puis travailler la terre en traction animale et utiliser cette production pour alimenter la boulangerie qui existe déjà sur la zone ».
Le point de vue des agriculteurs face aux ZAD et aux zadistes est plus complexe et nuancé que ce que l’on pourrait croire spontanément. Il apparaît en fait en grande partie pragmatique. En clair, ces agriculteurs partagent la lutte des zadistes ou s’y opposent en fonction de leurs intérêts personnels, mais aussi de leur engagement syndical (FNSEA vs. Confédération paysanne). Un agriculteur dont les terres sont menacées d’expropriation parce qu’il refuse l’offre de la structure qui a obtenu la concession du terrain pour la réalisation du projet ne verra pas d’un mauvais œil les capacités de nuisance des zadistes. En revanche, un agriculteur dont l’activité risque de pâtir du renoncement à un projet sous l’influence des zadistes s’opposera à eux. C’est ce que l’on a pu voir à Sivens.
Il est aussi évident que les opposants aux zadistes sont généralement proches de la FNSEA, tandis que les sympathisants, eux, se situent plutôt dans l’orbite de la Confédération paysanne. On peut ainsi considérer que le rapport aux ZAD et aux zadistes, mais aussi la perception des projets d’aménagement contre lesquels ces derniers se mobilisent, constitue un autre point de divergence entre les deux syndicats agricoles.
On observe ainsi trois positions des agriculteurs face aux zadistes : (1) des agriculteurs sympathisants, (2) hostiles ou (3) même « zadiste » pour l’un d’entre eux.
Les premiers sont plutôt des sympathisants. C’est notamment le cas à Notre-Dame-des-Landes. Il s’agit, en l’occurrence, des agriculteurs qui ont refusé de négocier avec la filiale de Vinci. Ils sont au nombre de quatre. Ainsi, sur les 1 650 hectares de la zone d’aménagement différé de NDDL, en 2015, 400 hectares étaient toujours occupés par ces agriculteurs. Ils ont, par exemple, fait une grève de la faim lors de la campagne présidentielle de 2012. Ils agissent par l’intermédiaire d’organisations comme l’Adeca, fondée par Joseph Fresneau, le premier opposant historique au projet d’aéroport, et dirigée actuellement par son fils, Sylvain, lui-même agriculteur à NDDL, ou encore le Collectif Copain 44, qui est un rassemblement d’organisations comme la Confédération paysanne, Terroir 44 ou Manger bio et qui exploite avec des zadistes les fermes de Bellevue et de Saint-Jean-du Tertre. Ce sont ces mêmes agriculteurs qui ont donné des vaches aux zadistes pour produire du lait. En novembre 2012, ils avaient par exemple encerclé le lieu-dit de la Châtaigne au sein de la ZAD de NDDL afin de protéger les zadistes qui faisaient face aux forces de l’ordre. Ils sont la plupart du temps soutenus par la Confédération paysanne.
Sylvain Fresneau est la principale figure de ces agriculteurs sympathisants. Ce producteur laitier est l’un des quatre agriculteurs expulsables de NDDL (le 25 janvier dernier, le tribunal de grande instance de Nantes a autorisé AGO à expulser les résidents de la zone et donc les opposants historiques au projet d’aéroport, ce que la filiale de Vinci réclamait). En 2012, il a fait une grève de la faim pendant près d’un mois. Il a été également arrêté et mis en garde à vue pour avoir utilisé son tracteur comme arme à l’encontre des forces de l’ordre. Son matériel agricole avait alors été confisqué par la justice. L’un de ses hangars (baptisé La Vache Rit) est d’ailleurs devenu le QG des opposants.
N’oublions pas également qu’il existe en Loire-Atlantique une forte tradition locale de luttes paysannes. L’un de ses plus grands symboles récent a été bien entendu Bernard Lambert (1931-1984), qui était originaire de la région. Après avoir été membre de la FDSEA de la Loire-Atlantique, il a fondé le mouvement des paysans travailleurs, puis en 1981 la Confédération nationale des syndicats de travailleurs paysans, ancêtre de la Confédération paysanne. Il a été le théoricien de l’agriculture socialiste – il est l’auteur de l’ouvrage Les paysans dans la lutte des classes rédigé en 1969 –, et l’instigateur de la marche sur le Larzac.
Cela ne signifie pas pour autant que les relations entre agriculteurs et zadistes ont toujours été au beau fixe comme le montre ce témoignage d’un zadiste de NDDL : avec les agriculteurs « au début, on se regardait en chiens de faïence mais progressivement, la confiance s’est glissée entre eux et nous. Ils nous ont même offert cinq vaches ! ».
D’autres agriculteurs se sont montrés plutôt hostiles aux zadistes. Ils sont généralement proches de la FNSEA. C’était en particulier le cas à Sivens. La raison en était simple. Le projet de retenue d’eau, qui avait été autorisé par la préfecture du Tarn en octobre 2013, visait à créer une retenue de 1,5 million de m3 au profit des exploitations agricoles de la région dans une zone souffrant de la sècheresse durant l’été. Il était d’ailleurs soutenu par la Chambre d’agriculture du Tarn et les agriculteurs locaux. Un agriculteur expliquait ainsi dans La Croix le 3 novembre 2014 que « Nous sommes des exploitations fragiles. Et ce barrage, c’est pour nous une sécurité, la possibilité de survivre. […] Avec l’accès à l’eau, c’est notre avenir qui se joue ».
La création d’une ZAD a conduit à de nombreuses tensions entre les zadistes et les agriculteurs locaux. Les premiers ont accusé les seconds d’avoir mis en place de soi-disant milices. La colère des agriculteurs a été alors exprimée par la voix de Xavier Beulin, qui, en octobre 2014, a qualifié les opposants au barrage les plus radicaux de « djihadistes verts », ce qui a déclenché une belle polémique. On le sait, la ZAD, où Rémy Fraisse est décédé en octobre 2014, a été évacuée par les forces de l’ordre en mars 2015. Au mois de décembre dernier, l’Etat a finalement décidé d’annuler le projet initial pour retenir un projet deux fois plus petit (750 000 m3).
Enfin, il existe un autre cas, bien plus singulier, celui de l’agriculteur « zadiste ». Cela correspond à la situation de la ZAD de Sainte-Colombe-en-Bruilhois près d’Agen. Cette ZAD a, en effet, été créée à la demande même de Joseph Bonotto, un agriculteur qui entendait empêcher l’expropriation de son exploitation pour la construction de la technopôle Agen Garonne et de la ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse. Il s’agissait d’ailleurs de la seule ZAD légale puisqu’elle s’était implantée sur un terrain privé à la demande de son propriétaire.
Joseph Bonotto est l’un des principaux opposants à ce projet. Il préside d’ailleurs l’association d’opposants Très grande vigilance du Bruilhois et de l’Agenais (TGV). Le maire de la commune de Sainte-Colombre-en-Bruilhois a engagé une procédure judiciaire contre lui à propos de la légalité des constructions des zadistes. On l’a vu, la ZAD a été évacuée en mai 2016. Au passage, un homme de 25 ans a été retrouvé mort au mois de mars dernier dans une maison occupée par les zadistes. Joseph Bonotto était soutenu par la Confédération paysanne.
En savoir plus : https://nddl-debatpublic.fr (site de la Commission nationale du débat public relatif au référendum sur l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes) ; www.acipa-ndl.fr (site internet de l’Acipa) ; http://acipa.free.fr/DEGAGE_Annexe_3.pdf (source d’information sur l’histoire de la contestation du projet d’aéroport de NDDL) ; http://zad.nadir.org/spip.php?rubrique44 (partie du site des zadistes de NDDL consacrée à l’opération « Sème ta Zad ! ») ; http://zad.nadir.org/spip.php?article2963 (source de la citation relative aux « actions d’occupation par des semis collectifs ou des plantations de haies » extraite du site des zadistes de NDDL) ; www.reporterre.net/La-Zad-de-Notre-Dame-des-Landes (source des témoignages d’un zadiste de NDDL à propos de l’agriculture et d’un autre zadiste à propos des relations entre zadistes et agriculteur) ; https://zadpatate.wordpress.com/category/zad-patate (site de la ZAD patate) ; http://haren.luttespaysannes.be/fil-info/article/une-nouvelle-zad-prend-forme (site donnant des informations sur la ZAD du Keelbeel) ; http://zad.nadir.org/IMG/pdf/panneaux_5_6juillet.pdf (source des informations relatives aux productions agricoles de la ZAD de NDDL, extraite du site des zadistes) ; https://reporterre.net/A-la-ZAD-du-Testet-on-n-oublie-pas (source de la citation relative aux pratiques ancestrales de la ZAD du Testet) ; www.la-croix.com/Archives/2014-11-03/A-Sivens-la-colere-gronde-aussi-chez-les-agriculteurs-2014-11-03-1231384 (source de la citation de l’agriculture qui s’exprime sur le barrage de Sivens).
L’illustration ci-dessous est issue du site Fotolia, lien direct : https://fr.fotolia.com/id/48790505.
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Vu la fréquente divergence d’intérêts des « parties prenantes », il me paraîtrait indiqué de proposer une diversité de choix de lieux et/ou de types d’aménagements et d’associer à chaque choix possible une liste d’arguments d’ordre scientifique (y compris socio-économique), artistique, d’ingénierie ou de design. En n’oubliant pas de développer des arguments terristiques, c’est-à-dire de fertilité à la fois physique, chimique et biologique des sols. Il va de soi que les agents actifs locaux du système paysager font partie d’office du groupe décisionnel mais que si des intérêts légitimes de niveau régional, voire national, sont également en jeu ils doivent aussi faire partie du groupe décisionnel