poules

Moins d’aliments consommés signifie aussi moins d’élevage

L’industrie de la nutrition animale constitue le plus fidèle reflet de l’élevage. En Bretagne qui concentre près de 40 % de l’aliment du bétail français (une quinzaine d’entreprises, 43 usines), 2014 marque un nouveau recul de l’activité, confirmant le lent déclin de l’élevage dans la région.

Selon le bilan d’activité de l’association professionnelle Nutrinoë, les fabricants d’aliments du bétail ont vu leur activité se réduire de 1,8 % en 2014, à 8 millions de tonnes et des poussières. La dernière année de croissance remonte à… 2001.

Entre les deux dates, la nutrition animale a perdu 17 % de ses volumes.

En 2014, les aliments pour porcs ont encore régressé de 3,9 %. Les aliments pour volaille sont restés quasi-stables (- 0,5 %) : l’aliment “poulet” a chuté de 8 % pendant que l’aliment “dinde” progressait d’autant. Seul l’aliment pour bovin a gagné 2 % en 2014.

En dépit de tous les signes négatifs, Nutrinoë garde espoir dans un retournement de la situation. il y a des signes d’espoir sur l’année 2015 dans les campagnes : la réouverture du marché russe, la demande mondiale en produits laitiers, la dynamique du poulet export grâce à la parité monétaire euro-dollar, la baisse du prix des matières premières après la récolte abondante de 2014 en céréales et oléo-protéagineux dans le monde.

Mais à court terme, il y a encore des crises à régler. Par exemple en porc, qui souffre de coûts alimentaires élevés conjugués à un prix de vente du vif au plus bas…

Article Précédent
Article Suivant