Les inquiétudes sur l’Egypte s’accentuent alors que la nomination d’un nouveau ministre pour le GASC a amené le ministère à modifier sa politique liée à l’ergot.
Un scénario, comme en début d’année 2016, où plusieurs appels d’offres égyptiens furent annulés et des bateaux de blé rejetés pour cause d’un taux d’ergot trop élevé, semble se dessiner actuellement en Egypte.
La démission du ministre du GASC Khaled Hanafi à la fin août pour corruption a entraîné quelques bouleversements dans la politique du GASC égyptien. Le taux d’ergot exigé pour les bateaux arrivant en Egypte est de nouveau abaissé à 0 %. L’impact d’une telle politique fut immédiat lors du dernier appel d’offres du GASC, le 26 août, puisque seulement une offre ukrainienne a été proposé au géant égyptien. Peu d’acteurs se risqueraient en effet à envoyer un bateau de blé dans de telles conditions, sans inclure au moins une prime de risque importante. Ce peu d’offres a conduit le GASC a annulé son appel d’offres le 31 août.
Il est à prévoir que les exportations de volumes de blé vers l’Egypte pourraient être paralysées dans les prochains mois, comme cela s’est produit début 2016, si le gouvernement égyptien persiste dans cette politique. Si tel est le cas, les prix du blé pourraient être de nouveau sous pression prochainement, comme cette semaine.