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D’une manière générale, les gabarits des maïs sont encore bien verts mais la quantité d’amidon vitreux dans les grains est parfois déjà bien avancée. L’évolution de la maturité est à suivre de près pour éviter de récolter à surmaturité.
Un été qui confirme l’avance des maïs pris à floraison
En Normandie, les maïs ayant fleuri au 15 juillet ont bénéficié de 500 degrés-jour à la pointe du Cotentin jusqu’à 600 DJ dans le Sud-Est de l’Orne et de l’Eure (carte 1). Il reste ainsi entre 50 et 150 DJ à cumuler pour atteindre la maturité fourrage à 32 % MS.
Côté précipitation, les orages successifs de cet été ont apporté entre 50 et 150 mm d’eau en Normandie. Ces cumuls ont été favorables au comportement des maïs avec un remplissage des grains satisfaisant.
Carte 1 : Cumul des températures (base 6-30°) enregistrées entre le 15 juillet et le 28 août 2017
En Normandie, la réactualisation fin août des dates prévisionnelles de récolte fourrage confirme des maturités atteintes début septembre (tableau 1).
Tableau 1 : Dates médianes théoriques du stade 32 % MS, pour différentes dates de floraison femelle et 3 niveaux de précocité (pour des températures normales à partir du 28 août – données Météo France – Besoins théoriques 615 à 660°C, pour atteindre le stade 32 % de MS, en base 6 – 30°C)
Affiner les prévisions de dates de récolte par l’observation des grains au champ
L’observation des grains au champ permet de confirmer l’état de maturité de la plante entière.
Pour repérer le stade optimal de récolte du maïs fourrage, consulter le schéma ou la vidéo ci-dessous.
Figure 1 : Grille d’observation des grains pour évaluer la maturité fourrage du maïs
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