On sait que la Chine, comme d’autres pays asiatiques d’ailleurs, tente de récupérer le plus possible de terres en Afrique pour y étendre ses cultures et nourrir sa population toujours grandissante. Cette fois, c’est l’Europe qui est concernée. Un accord serait sur le point d’intervenir avec l’Ukraine.
L’information vient du quotidien britannique The Telegraph (lien vers la source en fin d’article). L’Ukraine est sur le point de s’entendre avec une société chinoise pour louer jusqu’à 5 % de son territoire. Il ne s’agit que de terres arables, dévolues à l’usage agricole. Cela représente trois millions d’hectares. L’affaire se concrétiserait par étapes, avec une première tranche, si l’on peut dire, sur 100 000 hectares.
Ce sont avant tout les grandes cultures et l’élevage de porc qui sont concernés. Les terres se situent autour de Dnipropetrovsk. L’accord porterait sur 1,7 milliard d’euros. Pour autant, attention, cette nouvelle annoncée par la firme chinoise concernée a pour le moment été démentie par son homologuie ukrainienne, qui ne parle que d’un accord pour la modernisation de terres, et pas de location pour la production à proprement parler.
Déjà en Afrique des problèmes ont été posés par ces tentatives d’accaparement du sol, certains gouvernements finissant par rejeter les offres asiatiques pour assurer leur indépendance. Cette fois, c’est l’Europe qui est concernée, même si l’Ukraine ne fait pas partie de l’Union européenne. A nos portes. Pour autant, on connaît là aussi le « patriotisme » ukrainien qui pourrait faire capoter l’affaire.
Tout est donc au conditionnel aujoud’hui. Mais le simple fait que cette solution n’ait été envisagée pour participer à l’alilmentaion des 1 milliard 350 millions de Chinois (en 2012) fait déjà réfléchir, n’est-ce pas ?
En savoir plus : http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/asia/china/10332007/China-to-rent-five-per-cent-of-Ukraine.html (article source du quotidien The Telegraph).