Traditionnellement, la truffe orne les plats les plus nobles des fêtes de fin d’année. Et cela pour une raison simple : elle arrive à maturité juste au bon moment. Mais pas cette année, où les conditions climatiques l’obligent à un retard…
Les étals des marchés aux truffes voient s’échanger plus de 180 kilos les meilleures années… Pour décembre 2012, Sarlat (Dordogne) n’a proposé que 16 kilos lors de son dernier marché, et Aups (Var) 12 à 15 kilos… Pire, à Issoudun (Indre), le marché prévu le 16 décembre a été annulé, de façon à éviter que les trop petites quantités n’entraînent une spéculation trop forte.
Il ne s’agit pourtant pas à proprement parler d’une pénurie, mais d’un retard dans la maturité de la truffe. Un article de la Nouvelle République (lien à la fin de celui-ci) explique ainsi que les conditions climatiques exceptionnelles de 2012 ont entraîné près de trois semaines de retard… Comme si l’on pouvait repousser les fêtes à la mi-janvier !
60 jours sans eau en juillet et août, et voilà le résultat, déploré par les trufficulteurs…
En savoir plus : http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre/Loisirs/24H/n/Contenus/Articles/2012/12/11/Les-truffes-se-font-desirer-pour-les-fetes-de-fin-d-annee (article source, paru dans la Nouvelle République).
Par Antoine Jeandey
Journaliste professionnel depuis 1987. Rédacteur en chef de WikiAgri depuis sa création, en janvier 2012. Par ailleurs élu, adjoint au maire de Chaudon (commune rurale d'Eure-et-Loir, 1700 habitants). Co-auteur (avec Camille Beaurain) de "Tu m'as laissée en vie - Suicide paysan, veuve à 24 ans" paru au Cherche Midi éditeur. 
