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Les dix infos agricoles, alimentaires ou rurales les plus étonnantes de 2014

L’année 2014 a été riche en événements dans les mondes de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la ruralité. Mais nous avons décidé de retenir ici dix informations assez étonnantes sur lesquelles on est passé sans doute un peu vite ou qui nous ont même totalement échappé.

C’est l’heure des bilans. Or, l’année 2014 de l’agriculture, de l’agroalimentaire ou du monde rural a été caractérisée par de nombreuses évolutions étonnantes. Nous en avons retenu dix qui sont surprenantes, rassurantes ou inquiétantes ou encore symptomatiques de tendances plus larges, comme la crise traversée par les petites communes rurales, le succès des circuits courts, la curiosité croissante pour les produits alimentaires à base d’insectes, l’intérêt de l’industrie agroalimentaire pour les cosmétiques ou l’intérêt manifesté pour l’agriculture par des entreprises d’autres secteurs d’activité.

La tournée des ministères d’élus de la Nièvre en camionnette

Le conseil régional de la Nièvre a été à l’origine d’une initiative originale qui avait pour ambition de capter l’intérêt des médias et, au-delà, du grand public et du gouvernement afin de les amener à prendre conscience de la situation délicate des territoires ruraux. Le 4 février dernier, Patrice Joly, le président du Conseil général du département, et une délégation d’élus ont effectué une tournée des ministères à Paris en camionnette, une camionnette d’épicier de campagne transformée à cette occasion en porte-drapeau de la Nièvre. Cette tournée, qui s’est étalée de 9 à 19 heures, est passée par cinq ministères, le cabinet du Premier ministre et par l’Elysée. La presse nationale s’en est notamment fait l’écho.

Plus globalement, l’année 2014 a été très difficile pour les maires ruraux qui s’estiment victimes de la réforme territoriale impulsée par le gouvernement. Celle-ci tend à favoriser les regroupements de communes dans lesquels les petites communes ont peu de poids dans un contexte global de baisse des dotations de l’Etat. La réforme territoriale a d’ailleurs fait l’objet d’une mobilisation importante de la part de maires ruraux de France au Congrès des maires au mois de novembre.

Le pinard, clef de la victoire française lors de la Première Guerre mondiale ?

C’est en tout cas la thèse défendue par l’historien Christophe Lucand à l’occasion du centenaire du début de la Grande Guerre. Il a analysé, en effet, le rôle crucial joué par le vin aux yeux des soldats français en estimant même que « cela a été un acteur tout à fait décisif de la guerre », qui a notamment contribué à soutenir le « moral des troupes ». Ce rôle a été également favorisé par des récoltes très importantes au début du conflit, principalement dans les vignobles du Sud et ceux d’Algérie. Un tiers de la production nationale était ainsi réquisitionnée par l’armée. Au début de la guerre, les soldats recevaient un quart de vin par jour, soit 25 cl, puis deux quarts en 1916 et enfin trois-quarts en 1918. Il s’agissait d’un vin relativement peu alcoolisé et de mauvaise qualité, d’où le surnom de « pinard ». Il était également considéré par les médecins des armées comme un substitut de repas (vin « aliment »).

La guerre a été aussi l’occasion pour de nombreux soldats du Nord et de l’Ouest de la France de découvrir le vin, auquel ils étaient peu habitués jusque-là, et a plus globalement contribué à populariser cette boisson dans le pays. Au lendemain du conflit, la consommation annuelle par habitant s’élève d’ailleurs à plus de 140 litres (aujourd’hui, c’est de l’ordre d’une quarantaine de litres). Pendant et après le conflit, le vin a été même considéré comme une « boisson patriotique », le maréchal Joffre parlant à ce propos du « général pinard qui a soutenu le moral des troupes », point de vue également partagé par le maréchal Pétain.

Ouverture du premier supermarché « locavore »

A coup sûr, le locavorat et les circuits courts sont à la mode. Le 15 octobre dernier, InVivo, le premier groupe coopératif agricole français, qui réunit 223 coopératives et qui est notamment propriétaire de Gamm Vert, a ouvert son premier supermarché appelé « Frais d’ici » à Portet-sur-Garonne, dans la banlieue de Toulouse. InVivo détient 52 % du capital du magasin, tandis que d’autres coopératives régionales participent au capital. Ce supermarché propose plus de 2 500 produits frais régionaux fournis par plus de 200 producteurs et groupements de producteurs locaux et régionaux autour du slogan « Mangez frais, achetez local ». Dans ce magasin, 70 % des produits proposés proviennent de la région Midi-Pyrénées et même 14 % de moins de 50 kilomètres. Pour chaque produit sont indiqués aussi son « histoire » et son lieu de production. L’ambition du groupe est d’ouvrir des magasins de ce type – InVivo parle de « marché de la distribution alimentaire de proximité » et d’« alternative aux supermarchés classiques » – dans les périphéries grandes agglomérations françaises avec un objectif de 150 à 200 magasins afin de pouvoir répondre, selon le groupe, aux « nouvelles envies des consommateurs qui veulent consommer des produits issus de leurs territoires et connaître leurs producteurs ainsi que leurs pratiques ».

Le clonage des porcs en Chine et des veaux aux Etats-Unis, c’est maintenant

Depuis le clonage de la brebis Dolly en Ecosse en 1996, qui fut le premier mammifère cloné, de nombreux animaux ont été clonés : des chats, des souris, des chiens, etc. Une entreprise sud-coréenne, Sooam Biotech, s’est fait connaître récemment pour le clonage des chiens. Son fondateur, le scientifique controversé Hwang Woo-suk a été, en effet, le premier à cloner un chien. Une centaine de chiens ont été ainsi clonés par cette entreprise pour la modique somme de 75 000 euros.

Mais le clonage concerne également des animaux de ferme, comme les porcs ou les veaux. Deux informations ont été dévoilées cette année à ce propos. La première, fournie en janvier par le bulletin électronique du ministère français des Affaires étrangères, a trait au clonage de porcs en Chine. L’institut génomique de Pékin est ainsi le plus grand centre de clonage de porcs au monde. Plus de 500 porcs y sont ainsi clonés chaque année avec un taux de réussite de l’ordre de 70 à 80 %. Ces porcs clonés ne sont pas destinés à l’alimentation humaine, mais sont produits comme cobayes pour tester des médicaments à partir du moment où le patrimoine génétique des porcs est proche de celui des humains. La seconde émane de l’Agence France presse qui a publié une dépêche en mai consacrée aux veaux clonés par la société Trans Ova Genetics dans l’Iowa aux Etats-Unis. Une centaine de veaux sont clonés chaque année par cette entreprise, qui clone aussi des porcs et des chevaux. Le coût d’une vache clonée est évalué à 20 000 dollars. L’un des objectifs de la société est de diffuser le patrimoine génétique d’animaux ayant des singularités intéressantes, comme une plus grande résistante aux maladies, une production plus importante de lait, une viande moins grasse, etc. Aux Etats-Unis, la consommation de viande clonée est autorisée depuis 2008. En revanche la Commission européenne a proposé en décembre 2013 d’interdire le clonage d’animaux à visée alimentaire, ainsi que l’importation de viande et de lait d’animaux clonés. .

Nestlé se lance dans… la cosmétique

Ce que l’on appelle le « cosmétofood », à savoir l’alimentation au service de l’esthétique, est un secteur d’activité en pleine croissance en Asie. Mais le secteur cosmétique en tant que tel semble aussi intéresser de plus en plus l’industrie agroalimentaire. En témoignent en 2014 deux acquisitions faites par le premier groupe agroalimentaire mondial, le groupe Nestlé. En février dernier, le groupe a ainsi annoncé qu’il allait acquérir 50 % du capital du laboratoire Galderma, une coentreprise détenue depuis 1981 avec L’Oréal. En clair, Nestlé a racheté la part jusqu’ici détenue par L’Oréal. Galderma est un laboratoire pharmaceutique spécialisé dans la dermatologie. L’entreprise est désormais intégrée dans une nouvelle division du groupe suisse appelée Nestlé Skin Health (soit littéralement la santé ou le soin de la peau) qui a été créée à cette occasion. En mai, Nestlé a également annoncé le rachat de certaines activités de l’entreprise canadienne Valeant Pharmaceuticals pour un montant de 1,4 milliard de dollars, en l’occurrence des droits de commercialisation de produits destinés au marché nord-américain : trois produits pour les traitements esthétiques du visage et un traitement anti-rides.

Il est à noter que le groupe Nestlé avait créé en 2011 la division Nestlé Health Science et le Nestlé Institute of Health Sciences dans l’objectif de concevoir des produits de nutrition médicale pour prévenir et traiter le diabète, l’obésité, les maladies cardio-vasculaires ou la maladie d’alzheimer, mais aussi des produits s’adressant à des personnes âgées souffrant de dénutrition. Leurs activités se situent donc à la lisière de l’alimentation et de la recherche pharmaceutique.

Les insectes envahissent les supermarchés en Belgique et aux Pays-Bas

La FAO considère que la consommation d’insectes est l’une des solutions envisagées pour résoudre la question de la faim dans le monde compte tenu de leur qualité nutritive. Mais cela ne concerne semble-t-il pas uniquement les pays du Sud. Certains pays développés semblent s’y mettre aussi depuis quelques temps. C’est le cas en particulier de la Belgique et des Pays-Bas. On peut ainsi désormais trouver des insectes dans des supermarchés de ces pays. Depuis le mois de novembre dernier, dans certains des magasins du second groupe de distribution aux Pays-Bas, Jumbo, sont proposés quelques produits à base d’insectes, comme des chips de sauterelles ou un burger de vers de farine. A partir du mois de janvier 2015, ces produits devraient se trouver dans les rayons de l’ensemble des magasins du groupe. On peut trouver également dans de nombreux supermarchés belges des produits de la société Damhert qui produit des nuggets, des shnitzel et des burgers aux légumes à base d’insectes. La société belge Green Kow propose également des produits contenant des insectes qui sont distribués dans les magasins bio et d’alimentation naturelle.

L’Afrique, nouvel eldorado agricole ?

Un rapport de la Banque africaine de développement (BAD) publié au mois de mai indique que l’Afrique a un énorme potentiel sur le plan agricole. Le rendement agricole annuel du continent est ainsi susceptible de passer de 280 milliards de dollars en 2010 à 500 milliards à l’horizon 2020. Par ailleurs, celui-ci peut potentiellement attirer 880 milliards de dollars d’investissements dans le secteur agricole d’ici à 2030. Il en conclut que les perspectives de croissance à long terme de l’agriculture africaines sont élevées.

Bien du chemin reste à faire cependant si l’on observe par exemple le secteur du cacao. Selon l’Organisation internationale du cacao (ICCO), qui a divulgué ces chiffres en décembre, l’Afrique est à l’origine de 73 % de la production des fèves de cacao, mais n’obtient que de faibles revenus en la matière. Les revenus africains liés au cacao concernent, en effet, principalement la fourniture de la matière première brute (la Côte d’Ivoire devrait devenir le premier producteur mondial de cacao fin 2014) et non pas les différentes phases de transformation de celle-ci, qui génèrent le plus de revenus, notamment la troisième phase, celle de la production du chocolat où l’Afrique n’engrange que 1 % des revenus.

L’impact de la diffusion de l’épidémie d’Ebola sur le secteur agricole des pays les plus touchés (Guinée, Liberia, Sierra Leone) est un autre exemple des difficultés spécifiques du continent en la matière.

Du vin français produit en Ethiopie

Le groupe français Castel, le leader français du vin et le numéro trois mondial, a produit en 2014 ses premières cuvées en Ethiopie, pays connu aussi pour son café. Il est implanté dans ce pays depuis 2007 où il a investi plus de 20 millions d’euros sur la suggestion du premier ministre éthiopien de l’époque, Mélès Zenawi. En 2014, 1,2 million de bouteilles ont été ainsi produites. Elles sont destinées au marché local, mais aussi à la diaspora éthiopienne dans le monde. Son objectif est de produire sur plus de 120 hectares un vin de qualité et trois millions de bouteilles par an. Même s’il existait des vignobles en Ethiopie depuis les années 1930, Castel a rencontré pas mal de difficultés au début de son projet qui l’ont contraint à retarder d’un an les premières cuvées.

L’Ethiopie est néanmoins l’un des rares pays africains, avec l’Afrique du Sud, le principal producteur de vin du continent, le Maroc et la Tunisie à avoir une véritable tradition viticole. Le groupe Castel est très présent en Afrique depuis 1947. Il y réalise d’ailleurs plus de la moitié de son chiffre d’affaires. Il est le numéro deux de la bière sur le continent et possède aussi des vignobles au Maroc et en Tunisie.

Les géants japonais de l’électronique se mettent… à la production de légumes

Les entreprises japonaises Fujitsu, Toshiba, Panasonic ou encore Sharp développent depuis plusieurs années des plantations de salades ou de légumes. Cela peut paraître très étrange au premier abord. En effet, affectées par la crise de 2008-2009, ces entreprises ont été contraintes d’arrêter une partie de leurs activités et de reconvertir certaines usines, par exemple de fabrication de semi-conducteurs pour Fujitsu ou de disquettes informatiques pour Toshiba. Or, la production de ces composants électroniques implique un environnement très particulier où l’air est totalement aseptisé, c’est-à-dire sans bactéries. Ces entreprises en sont donc venues à l’idée d’utiliser ces espaces singuliers pour produire autre chose que ce qu’elles faisaient auparavant.

Fujitsu cultive ainsi des salades sous la forme d’une culture hors-sol. Celles-ci se trouvent dans des bacs remplis de liquides fertilisants sans utilisation de pesticides et poussent à l’aide d’éclairages fluorescents spécifiques. Ces salades font l’objet d’une surveillance étroite et d’une stérilisation par un système électronique sophistiqué. Elles auraient une durée de conservation plus longue que les salades ordinaires à partir du moment où elles n’ont pas été en contact avec des bactéries. Fujitsu produit ainsi une salade à très faible teneur en potassium que l’on peut retrouver dans la grande distribution au Japon à un prix moins élevés que les salades classiques. Fujitsu a rendu publique cette initiative en 2013 (les premières salades ont été vendues en 2014), tandis que Toshiba le faisait cette année. Cette dernière entreprise ne se contente pas de produire des salades, elle fait également de la mâche et des épinards. L’entreprise Panasonic produit, quant à elle, une dizaine de légumes, comme des salades, des mini-radis rouges ou des bébés épinards, destinés à des restaurants japonais de Singapour. Enfin, Sharp pourrait produire prochainement des fraises à Dubaï dans ces mêmes conditions.

Ce phénomène semble être symptomatique de l’intérêt que suscite l’agriculture de la part d’entreprises appartenant à d’autres secteurs que l’industrie agroalimentaire. Cité dans une dépêche Reuters du 4 août 2004, le directeur de Panasonic Factory Solutions Asia Pacific expliquait ainsi : « nous envisageons l’agriculture comme un portfolio de croissance potentielle, en raison de la pénurie mondiale de terres arables, des changements climatiques et de l’augmentation de la demande pour de la nourriture de qualité, ainsi que pour une chaîne d’approvisionnement stable ».

L’agriculture est-elle envisageable sur d’autres planètes ?

Une étude menée par des chercheurs de l’université Wageningen aux Pays-Bas et publiée fin août dans la revue PLoS ONE a montré qu’il était envisageable de faire pousser des fruits et des légumes sur le sol de la planète Mars et de la Lune en perspective d’une éventuelle colonisation de ces planètes. Comment ont-ils procédé ? Ils ont planté des graines de différentes plantes, y compris de plantes sauvages, dans des pots contenant du sable très pauvre en nutriments provenant de la Terre ou d’un « sol » lunaire ou martien reconstitué à l’aide de matériaux préparés par la Nasa. Les pots se trouvaient dans une serre et étaient arrosé régulièrement avec de l’eau déminéralisée. Résultat, au bout de 50 jours, 60 % des plantes semées sur le sol martien étaient encore en vie. C’était le cas de quelque 50 % des plantes semées sur le sol terrien et de seulement 20 % de celles semées sur le sol lunaire. Les résultats sont au total assez modestes : seules 3 espèces sur les 14 testées sont allées jusqu’à la floraison (seigle, cresson, moutarde des champs) et 2 ont donné des graines (cresson, moutarde des champs). Facteur aggravant, le sol martien étant riche en métaux lourds, les fruits et les légumes cultivés seraient de toute façon impropres à la consommation et même toxiques.

Il est à noter que l’entreprise à l’origine de cette étude scientifique est la société Mars One, qui ambitionne de coloniser Mars à partir de 2023. 200 000 personnes ont déjà déposé leur candidature alors que l’une des conditions à remplir est d’accepter le fait qu’aucun retour sur Terre ne soit possible…

 

En savoir plus : www.cg58.fr/actualites/nievractualites/ruralite-la-nievre-fait-la-tournee-des-ministeres.html (page du site du Conseil général de la Nièvre consacrée à la tournée en camionnette), www.amrf.fr/Presse/Actualit%C3%A9delAMRF/tabid/1258/articleType/ArticleView/articleId/999/Forte-mobilisation-des-Maires-ruraux-de-France-au-Congres-des-Maires-Paris.aspx (informations sur la mobilisation des maires ruraux au congrès des maires de France), www.france24.com/fr/20141001-vin-alcool-premiere-guerre-mondiale-consommation-historien-christophe-lucand-pinard/ (source de la citation de l’historien Christophe Lucand sur le rôle du vin durant la Première Guerre mondiale), www.invivo-group.com/uploads/communique/173_communique.pdf (informations sur les magasins Frais d’ici du groupe InVivo), www.bulletins-electroniques.com/actualites/074/74900.htm (article sur le clonage des porcs en Chine), www.sciencesetavenir.fr/sciences/20140625.AFP0464/a-sioux-center-dans-l-iowa-100-veaux-clones-naissent-chaque-annee.html (dépêche de l’AFP sur le clonage des veaux), www.transova.com (site de Trans Ova Genetics), http://www.nestle-ea.com/en/media/pressreleases/Nestl-Skin-Health-SA (communiqué annonçant la création de Nestlé Skin Health), https://www.nestlehealthscience.fr/Pages/default.aspx (site de Nestlé Health Science), www.damhert.be (société belge qui propose des produits à base d’insectes), www.greenkow.be (autre société belge qui propose des produits à base d’insectes), www.afdb.org/fileadmin/uploads/afdb/Documents/Publications/Inclusive_Growth_-_An_imperative_for_African_Agriculture.pdf (rapport de la BAD sur le développement agricole de l’Afrique), www.icco.org (site de l’Organisation internationale du cacao), www.groupe-castel.com (site du groupe Castel), www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0103138#s6 (article des chercheurs de l’équipe néerlandaise qui ont étudié les sols lunaire et martien).

Notre illustration est issue de http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0103138#s6 et montre les expérimentations de plantes selon des conditions « martiennes ».

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