Gilles VK, agriculteur dans le Loiret, constate que ses champs sont gorgés d’eau, d’où des difficultés pour la croissance du blé, de l’orge, ou des oignons.
En savoir plus sur Gilles VK : https://wikiagri.fr/articles/les-videos-de-gilles-vk-vont-faire-aimer-les-grandes-cultures/9587 (article de WikiAgri expliquant la démarche de Gilles VK avec ses vidéos) ; https://www.youtube.com/channel/UCo4pMCeqy3BIuVo82bJxWbg (la chaine YouTube de Gilles VK) ; @gilles_vk (pour suivre Gilles VK sur Twitter) ; https://www.facebook.com/Gilles_vk-1728424127434851 (la page Facebook de Gilles VK).
la parcelle de blé après maïs en semis direct est moins belle parce que le sol n’a pas été décompacté par le labour, du coup le sol est moins drainant.
Les terres labourées absorbent mieux l’eau et les plantes ne sont pas noyées, ‘est flagrant chez moi en deux Sèvres !
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Les crues excessives de l’hiver préparent mathématiquement les sécheresses de l’été !
dans les Deux Sèvres nous en sommes à la troisième période d’inondations; au niveau de Niort le bassin versant fait 1070 km2, annuellement il reçoit 900 millions de m3 de pluie (861mm, moyenne des précipitation de 1981 à 2010), d’après le site vigiecrue.fr : depuis le 18 10 2019, la Sèvre a déjà évacué 500 millions de m3 d’eau douce vers la mer et ce n’est pas fini ! On va atteindre les 60% de rejet en mer alors qu’il ne faudrait jamais dépasser les 30%, aujourd’hui on sait déjà qu’on sera en déficit d’eau l’été prochain.
Les crues excessives de l’hiver préparent les sécheresses de l’été, c’est pourquoi il est urgent de capter tous les ruissellements pour prévenir les inondations, éviter les pollutions et garder de l’eau pour l’été. Sinon on alterne inondations et sécheresses ce qui est fatal pour la biodiversité des sols (donc aux insectes et donc aux oiseaux … ) et la continuité écologique des cours d’eau.
Dans un écosystème forestier (notre référence en matière de climat) 70% des précipitations sont consacrées à l’entretien du cycle (évapotranspiration) par rétention dans les sols, ce qui laisse 30% de retour en mer. Quand les retour en mer d’un bassin versant dépasse les 30% c’est que la végétation n’aura pas assez d’eau, ce qui va entrainer un manque de pluie, un assèchement du bassin et une destruction de la biodiversité … surtout avec des villes qui pompent massivement dans les nappes et rejettent l’eau en rivière au lieu de la recycler dans les sols …
toute la régulation thermique des basses couches de l’atmosphère se fait par l’évaporation, la température augmente fortement quand les continents arrêtent de « transpirer », c’est pourquoi il n’y a pas de canicule en mer et en forêt ! Il faut végétaliser massivement (villes et campagnes) au rythme des forets de feuillus . Contrairement aux idées reçues, la pluie ne vient pas uniquement de la mer : 70% des précipitations proviennent de l’évapotranspiration (végétation) et seulement 30% de l’évaporation en mer … En climatologie on part du principe que c’est la végétation qui apporte les pluies, donc l’ irrigation n’est plus un problème mais la solution , à condition d’avoir fait des réserves l’hiver !
https://www.mediaterre.org/actu,20200211092626,2.html