La Chine étant le premier pays importateur de matières premières dont agricoles, sa santé économique est vivement suivie. Aussi, la chute de sa bourse a fait frémir les opérateurs.
La bourse de Shanghai a enregistré par deux fois cette semaine une baisse de son indice de – 7 % entrainant la fermeture de la bourse et une grande volatilité sur les autres places internationales.
La Chine avait mis en place un système de régulation qui interrompait les échanges pendant quinze minutes si les cotations baissaient de plus de 5 %, et fermait les échanges pour la journée en cas de chute de 7 %. Ce système, entré en vigueur ce lundi, devait justement limiter la dégringolade de la bourse chinoise, comme durant le mois de septembre 2015. Il a plutôt eu l’effet inverse provoquant un résultat de panique et a donc été abrogé jeudi soir.
Par ailleurs, c’est également l’évolution de la monnaie, le yuan, face aux autres devises qui est scruté, puisque le moyen de fixation est encore déterminé par la Banque Centrale Chinoise. De plus en plus de capitaux sortent réduisant de fait les réserves fédérales.
La fragilité de la croissance chinoise n’est pas une nouveauté mais elle inquiète les opérateurs sur les volumes d’achat de matières premières du pays et ce dans un contexte de stocks importants cette année.
En effet, la Chine demeure le premier pays importateur de matières premières agricoles. En soja, les volumes pourraient s’élever à 80 millions de tonnes cette année.