FranceAgriMer a estimé le 12 septembre l’export 2018-2019 de blé tendre à 8,5 millions de tonnes vers les pays tiers (contre 8,1 Mt l’an dernier), faisant part d’un « optimisme » des opérateurs.
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L’heure est à l’« optimisme pour les exportations françaises », selon le chef de l’unité grains et sucre Marc Zribi, parlant d’une « fenêtre de tir pour élargir les débouchés » du blé tendre. La production nationale, chiffrée à 34,6 Mt, apparait moins en retrait par rapport à la concurrence de la Russie, de l’Allemagne, des pays baltes, a-t-il expliqué. Et son niveau de qualité permet de répondre aux besoins des acheteurs.
« On a la qualité, des prix un peu meilleurs » pour être « plus offensifs sur nos destinations traditionnelles », a considéré Rémi Haquin, le président du conseil spécialisé céréales.
Un bon démarrage des embarquements est d’ailleurs observé vers les pays tiers depuis les ports français. Au 10 septembre, ils atteignent 1,79 Mt de blé tendre, dont 1,47 Mt à destination de l’Algérie. FranceAgriMer pointe les 57 100 t expédiés vers la Côte d’Ivoire, de bon augure pour un élargissement des débouchés sur la campagne 2018-2019. Les embarquements cumulés montrent au 31 août une progression de 27 % sur un an, tirés par l’Algérie (+46 %).
Concernant l’export 2018-2019 vers l’UE, l’établissement national table sur 8,1 Mt de blé tendre (contre 9,3 Mt l’an dernier), un tassement lié aux bonnes récoltes dans la péninsule ibérique.