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Les tableaux 1 à 6 présentent les estimations de dates de récolte selon les dates de semis pour le grain et l’ensilage,. Les calculs visent l’optimum de maturité des maïs, à savoir 32 % d’humidité du grain ou 32 % de matière sèche. On peut bien sûr être un peu moins exigeant et se dire qu’on récoltera du grain corné à 35 %, voire 38 % d’humidité et du fourrage à partir de 28-30 % de matière sèche. Cela permettra d’avancer la date probable de récolte.
Tableau 1 : Exemple du poste météo de Montmorot (Jura)
Décile 3 : si le climat à venir est chaud – Médiane : climat de 1990-2015 – Décile 8 : si le climat à venir est froid
Les dates prévues après le mois de décembre correspondent à 2017, c’est-à-dire non réalisables.
En Bresse (tableau 1 – poste de Montmorot), on voit qu’il est possible de semer au 10 juin, des variétés grain de type très précoces, voire précoces, à condition que le climat à venir soir assez favorable.
Pour un semis 10 juin d’une variété très précoce (S10), celle-ci sera récoltable le 26 octobre si le climat de l’été est proche de la médiane 1990-2015, voire dès le 15 octobre si le climat est plus chaud. Par contre, si le climat est plus froid, la date du 2 mars indique que cela ne passe pas pour atteindre 32 % d’humidité du grain. Si on se contente de 38 % d’humidité, cela devrait être possible.
Pour du maïs fourrage, les plages sont plus optimistes car les besoins en sommes de température pour atteindre 32 % de matière sèche sont plus faibles.
Quant à une variété précoce (SB), semée également le 10 juin, elle sera récoltable fin septembre, début octobre. Si le climat est plus froid, la date du 6 avril indique qu’il faudra récolter avec moins de matière sèche…
Tableau 2 : exemple du poste météo de Cirfontaine sur Ornois (Haute-Marne)
Tableau 3 : exemple du poste météo de Belfort
Tableau 4 : exemple du poste météo de Kappelkinger (Moselle)
Tableau 5 : exemple du poste météo de Saint Hilaire (Meuse)
Tableau 6 : exemple du poste météo de Sélestat (Bas-Rhin)