Coop de France lance la deuxième édition de la Semaine de la coopération agricole. Une occasion pour le grand public d’aller à la rencontre des agriculteurs-coopérateurs et de leurs entreprises qui font partie de leur quotidien, parfois sans le savoir. Or les « produits coopératifs » représentent un tiers des marques alimentaires.
Sans agriculteurs, pas de coopératvies. Plus de 75 % d’entre eux sont membres d’une des 2 700 entreprises coopératives (coopératives, Unions et Sica) et des 11 545 Cuma (Coopératives d’utilisation de matériel agricole). 90 % d’entre elles sont des PME ou des TPE.
Alors si les Français ont beaucoup d’affection pour les agriculteurs, alors pourquoi n’en auraient-ils pas pour leurs coopératives ?
En fait, les Français ignorent encore trop souvent que la recherche de proximité sur l’origine des produits consommés, à laquelle ils accordent de plus de plus d’importance dans le choix de leur alimentation, rend les coopératives incontournables. Car une grande partie des aliments est directement issue de la transformation de produits agricoles collectés auprès de leurs adhérents.
Du 3 au 12 juin prochain, la deuxième Semaine de la coopération agricole vise à corriger ce malentendu. Elle est une nouvelle étape du « vaste plan de communication de 3 ans lancé pour émerger dans l’opinion publique », explique Michel Prugue, président de Coop de France.
« Cette année, l’événement vise à consolider, dans toute la France, notre visibilité et à enrichir notre image avec des démonstrations tangibles fondées sur les réalisations exemplaires des coopératives : du ‘’produire coopératif’’’ au ‘’produit coopératif’’, les preuves de nos atouts ne manquent pas ! »
La deuxième semaine de la coopération agricole « propose aux Français d’aller à la rencontre des agriculteurs-coopérateurs et de découvrir le modèle coopératif », explique Coop de France.
En ouvrant ses portes au grand public (lien sur le programme des événements en fin d’article), les coopératives apportent ainsi, à leur niveau, des réponses concrètes aux questions de traçabilité et d’origine des produits consommés.
« Entre les crises agricoles, la guerre des prix dans la distribution et les attentes consommateurs de plus en plus pointues, il est temps de démontrer qui sont les acteurs responsables dans les filières alimentaires, comment ils travaillent dans les territoires et ce qu’ils apportent de plus aux consommateurs… et aux citoyens », ajoute Michel Prugue.
Selon lui, cette campagne de communication est un outil majeur au service de du projet stratégique de Coop de France : créer plus de valeur pour nos agriculteurs-coopérateurs.
Le grand public n’imagine pas le poids économique du secteur coopératif dans l’économie nationale : 81 milliards d’euros de chiffres d’affaires, 165 000 salariés, en zones rurales essentiellement. Les trois quarts des sièges sociaux se situent en zones rurales.
Méconnu, il peine à recruter des salariés. En conséquence, la deuxième Semaine de la coopération agricole est une opportunité de rendre ses filières plus attractives en montrant la diversité des métiers. 650 ont été répertoriés, de l’ouvrier spécialisé au chercheur en chimie verte.
En savoir plus : https://www.lacooperationagricole.coop/la-semaine-de-la-cooperation-agricole (programme des événements de la semaine de la coopération agricole).
Coopérative céréalière en Eure-et-Loir (archive).