Bien développée lors des semis de maïs au printemps, la fertilisation starter en céréales et en colza n’en est qu’à ses balbutiements en France. Or pour se constituer un solide réseau racinaire, les jeunes plantes valorisent parfaitement dès l’automne l’apport d’un produit fertilisant soluble, comme un NP 18-46-0. Mais peu de producteurs sont équipés d’une trémie et d’un système de dosage supplémentaire pour les fertilisants granulés.
Semer et fertiliser au même passage
Le fabricant britannique Claydon, pionnier du strip-till en bandes pour les céréales, propose déjà un semoir Hybrid de 3,00 m à double trémie. Ce modèle permet de réaliser, depuis une unique trémie compartimentée de 2 100 litres, le dosage et le dépôt des semences et de l’engrais au même passage. Le strip-till en bandes breveté Claydon met en œuvre, rappelons-le, des dents ouvreuses visant la création d’un lit de semence aéré par fissuration, puis des dents semeuses dans le sillage des dents ouvreuses. C’est au niveau des dents ouvreuses que Claydon fait intervenir le dépôt d’engrais largement sous les semences. Mais en fonction des doses appliquées, la localisation peut intervenir aussi sur la zone de semis, au plus près des semences.
Pour les modèles « grande culture » portés
Les modèles de semoirs de 4 à 6,00 m demandent une contenance adaptée, tant en semences qu’en engrais, pour garder un débit de chantier avantageux. L’architecture de type porté restant appréciée pour son cout et sa maniabilité, Claydon met en avant sa gamme de trémies frontales de 1 750 litres de capacité. La contenance ne fait pas tout : le dosage et la vitesse d’avancement doivent suivre. Un premier modèle de trémie frontale à monodoseur à entraînement électrique est capable de distribuer jusqu’à 250 kg/ha à 10 km/h.
Modèle « gros débit »
Pour les apports plus volumineux à vitesse aussi soutenue, Claydon a développé un modèle à double distribution. Un débit instantané de 400 kg/ha à 10 km/h est alors envisageable, ce qui ouvre plus de polyvalence à la trémie frontale. On peut penser aux maïsiculteurs qui, en été, veulent conjuguer apport d’azote localisé et passage de la bineuse portée à l’arrière du tracteur. On peut également envisager de semer, dans le cadre d’un méteil, une grosse graine comme la féverole à 5 cm de profondeur (et à 300 kg/ha) avec les dents de fissuration et implanter simultanément une autre espèce plus superficiellement avec les dents semeuses.
Entraînement électrique
Pour le semis de graines fine comme le colza ou la moutarde, le doseur Claydon peut être positionné en mode micro-dosage par le biais d’une simple goupille. A noter que le doseur électrique incorpore une fonction « démarrage anticipé » permettant à l’engrais de voyager en accéléré de l’avant vers l’arrière de l’ensemble de semis au départ, depuis la fourrière. Autre fonction avantageuse, l’essai de débit se réalise à poste fixe en actionnant électriquement le doseur.
La conception de la trémie frontale Claydon procure une bonne visibilité et l’accès au doseur a été pris en compte. L’équipement comprend une console de pilotage en cabine, une bâche à enroulement automatique et des phares de route. Son châssis permet à l’utilisateur d’additionner jusqu’à 800 kg de masses pour équilibrer correctement le tracteur.
L’entreprise
En moins de 15 ans, la famille Claydon, qui exploite 400 ha de cultures en terres fortes dans le Suffolk, en Angleterre, s’est fait une place de choix parmi les spécialistes du semis direct ou très simplifié, avec plus de 900 machines en service sous toutes les latitudes, en conditions humides ou sèches. Outre les bêches roulantes Terrastar dévoilées début 2016, la gamme Claydon se compose de semoirs à dents à simple ou double distribution (fertilisation au semis), d’injecteurs de lisier, de herses à paille énergiques et de rouleaux Cambridge…
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