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Fin mars / début avril, les conditions étaient réunies pour débuter tôt les semis. Plus de 60 % des surfaces étaient semées sur la région à la mi-avril (source : Cereobs). Si les stades ont été ralentis par le froid de fin avril, ils ont été stimulés par la suite par les excès de températures toujours en cours. Fin août, la région cumule entre 100 et 200°C/j d’avance par rapport à la moyenne saisonnière.
Figure 1 : écart de cumul de degrés jours (seuils 6-30°C) de l’année 2017 par rapport à la moyenne saisonnière (1992-2016) entre le 10 avril et le 25 août
Les fortes températures ont précocifié les floraisons et les stades ultérieurs. Le remplissage du grain a commencé tôt et les niveaux d’humidités actuels sont déjà bien bas.
A raison de 15 degrés-jours nécessaires pour gagner 1 point d’humidité (entre 50 et 40 %), puis 22 dj entre 40 et 30 %, les prévisions devraient permettre de maintenir la cadence. Météo France table sur des températures au-dessus de la normale pour les 3 prochains mois.
Figure 2 : suivi des humidités des grains de maïs pour quelques sites d’essais de Rhône-Alpes
S’il est impossible de prédire la somme de températures à venir, deux constats se vérifient déjà : les récoltes commencent tôt et vont se dérouler à des niveaux d’humidité bas.
Les conditions de récoltes vont donc être assez atypiques cette année. Il faudra donc être vigilant pour préserver la qualité et adapter les réglages de la moissonneuse à la parcelle.
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