La diffusion au mois de septembre d’une nouvelle émission de Cash Investigation consacrée à l’alimentaire tend à confirmer le fait que le monde économique, et donc le monde agricole, font désormais face à un nouveau risque, qui est le « risque social ».
En 2007, le philosophe Alain Badiou publiait un ouvrage intitulé De quoi Sarkozy est-il le nom ? pour tenter d’identifier ce que Nicolas Sarkozy incarnait au-delà de sa personne, pamphlet qui a eu un indéniable succès à l’époque. On pourrait dire la même chose de la désormais célèbre émission de France télévisions Cash Investigation présentée par la journaliste Elise Lucet.
Cette émission diffusée depuis 2012 semble être devenue en effet une sorte bête noire pour le monde de l’entreprise et les acteurs économiques au sens large, parmi lesquels figurent bien évidemment les agriculteurs. Parmi les émissions récemment diffusées, deux ont, en effet, suscité de nombreuses réactions indignées et ont fait couler beaucoup d’encre dans le monde agricole et la production alimentaire au sens large du terme.
La première a été diffusée le 2 février 2016. Elle avait pour thème « Produits chimiques : nos enfants en danger » et visait en particulier les entreprises produisant des pesticides comme Bayer. On se souvient de la façon dont Elise Lucet présentait cette émission : « Bienvenue dans le monde merveilleux des affaires. Ils sont invisibles, mais ils sont partout dans les aliments que nous mangeons, dans l’eau que nous buvons, dans l’air que nous respirons et nos enfants sont en première ligne. Une contamination à grande échelle donc et les principaux responsables, ce sont les pesticides. Ils font la fortune de firmes opaques et même secrètes dont vous ignorez presque tout. Alors pendant un an, nous avons enquêté sur l’ampleur de cette pollution, mais aussi sur les manœuvres des multinationales pour défendre à tout prix leur business. […] Cancer, malformation de naissance, puberté précoce et même autisme, ce soir, Cash vous révèle pourquoi ces pesticides peuvent être nocifs pour notre santé. »
La diffusion de cette émission a constitué un véritable choc, notamment pour Bayer et ses salariés. Dans un communiqué publié le 3 février, l’entreprise expliquait ainsi que « dans un contexte de préoccupations légitimes des consommateurs concernant les pesticides, Bayer regrette que le sujet ait donné lieu à un reportage anxiogène renchérissant sur les peurs sans laisser la place à une information exhaustive et tenant compte de la nécessaire complexité scientifique ».
Plus récemment, le 13 septembre, une émission de Cash Investigation était consacrée à l’« Industrie agroalimentaire : business contre santé ». Là aussi, la présentation de l’émission par Elise Lucet était « à charge » : « Bienvenue dans le monde merveilleux des affaires. Toute l’équipe de Cash Investigation est ravie de vous retrouver pour une nouvelle série d’enquêtes. Et ce soir, à table ! Vous vous demandez pourquoi le jambon est si rose, pourquoi vous ne comprenez jamais rien aux étiquettes nutritionnelles, vous savez celles qui sont écrites en tout petit sur les emballages. Les réponses, Cash Investigation les a trouvées dans les arrière-cuisines de l’industrie agroalimentaire. Le secteur pèse lourd, très lourd. Rien qu’en France, 170 milliards d’euros de chiffre d’affaires et il use de toute sa puissance financière pour influencer les chercheurs et les politiques au risque de mettre en danger la santé des consommateurs. »
L’émission a également suscité beaucoup de commentaires. L’Association nationale des industries alimentaires (ANIA), par exemple, qui a accepté de jouer le jeu avec l’équipe de Cash Investigation, a souhaité néanmoins diffuser le 12 septembre, soit la veille de la diffusion de l’émission, l’intégralité de l’entretien accordé à Elise Lucet par sa directrice générale, Catherine Chapalain, par crainte d’un montage à charge. D’ailleurs, le lendemain de cette diffusion, l’ANIA a diffusé un communiqué auprès des rédactions pour signaler et corriger 12 erreurs qui auraient été mentionnées dans l’émission d’après l’association.
L’alimentaire, de la fourche à la fourchette selon la formule consacrée, et les « peurs alimentaires » semblent être, en effet, de bons sujets pour ce type d’émissions car bien évidemment tout le monde peut se sentir concerné. On le voit très souvent à la Une des magazines. 60 millions de consommateurs publiait ainsi en juillet-août 2015 un hors-série intitulé « Ces aliments qui nous empoisonnent. Perturbateurs endocriniens, pesticides, additifs… » avec une couverture illustrée par une tête de mort dans une assiette. Un an plus tard, en juillet-août 2016, il récidivait avec un hors-série qui avait pour titre « Agroalimentaire. Vérités & mensonges ». L’ANIA évalue aussi régulièrement le nombre de reportages à charge contre l’industrie agroalimentaire diffusés par les télévisions. Les chiffres étaient de 74 reportages en 2014 et de 86 en 2015. On observe ce même phénomène dans le monde de l’édition. La dénonciation de scandales censés impliquer les monde agricole et agroalimentaire est le thème de très nombreux ouvrages.
Bien évidemment, ces émissions tendent à horripiler le monde économique ou un certain nombre de scientifiques. Les acteurs économiques se plaignent tout d’abord de l’orientation générale de l’émission qu’ils tendent à considérer comme spontanément suspicieuse à leur égard. Le spécialiste de la communication de crise Yves-Paul Robert, explique ainsi dans le magazine Challenges du 17 septembre dernier, que « Cash investigation a très mauvaise réputation dans les entreprises » car « pour Cash Investigation, l’entreprise a, par essence, l’ambition de tromper les gens, de gagner de l’argent et de magouiller le plus possible ». Elise Lucet s’en défend dans le même article en expliquant qu’« on lance les enquêtes sans a priori, mais quand arrive le moment des interviews, au terme d’un an de travail, au cours duquel nous avons mis la main sur des documents confidentiels, interrogé des experts, des « gorges profondes », etc., alors oui, on a des convictions, mais des convictions journalistiques, pas politiques. On n’est pas anti-entreprises ».
L’argumentation peine cependant à convaincre les acteurs économiques qui reprochent également à Elise Lucet et son équipe les méthodes employées. Le consultant en communication Florian Silnicki dans La Tribune du 20 septembre parle à ce propos de « trash investigation ». Il estime que Cash Investigation a importé en France des « méthodes anglo-saxonnes […] : investigation, fausses identités, recel d’informations volées, caméras cachées, enquêtes diligentées uniquement à charge, questions volontairement excessives posées en dehors de tout rendez-vous avec la volonté affichée de piéger la victime… En clair, un journalisme belliqueux bien loin de toutes considérations déontologiques ou éthiques, qui use de techniques dignes des pires détectives privés, reposant uniquement sur une présomption de culpabilité installée dès le début de l’émission ».
Enfin, nombreux ont été ceux qui ont pu noter des erreurs, ou bien des omissions, faites par Elise Lucet et son équipedans certaines émissions. C’est notamment le cas de l’Association française pour l’information scientifique (AFIS) à propos de l’émission du 2 février. Elle a publié un communiqué de presse le 9 février (« Cash Investigation et les pesticides : quand des contrevérités sont diffusées en prime time… ») et un long article sur son site intitulé « Comment les téléspectateurs ont été abusés par Cash Investigation » dans lequel elle dénonce « la connaissance scientifique malmenée », les « omissions », en particulier concernant les pesticides bio, ainsi qu’une « une mise en scène orientée ». Mais c’est aussi le cas des journalistes de la rubrique « Désintox » du quotidien Libération.
La critique principale de l’AFIS et de Libération porte sur l’affirmation suivante que l’on entend à la 8e minute de l’émission : « Cash Investigation vous révèle comment certains produits chimiques mettent en danger vos enfants. Il y a un an, notre enquête commence avec un chiffre : 97. D’après l’EFSA, l’Autorité européenne de sécurité des aliments, 97 % des denrées alimentaires contiennent des résidus de pesticides [on voit en même temps à l’écran la phrase suivante extraite du site de l’EFSA : « plus de 97 % des aliments contiennent des résidus de pesticides dans les limites légales »]. Impossible d’y échapper ». Martin Boudot, le journaliste qui a réalisé l’enquête, a précisé dans un chat organisé par Francetv.info à l’occasion de la diffusion de l’émission que « les 3 % restant correspondent au bio ou aux aliments à très faible teneur en pesticides ». C’est le principal argument à charge de l’émission contre les pesticides. Celui-ci est d’ailleurs repris par Elise Lucet durant le débat qui a suivi la diffusion des reportages : « Il y a un chiffre qui est vraiment le point de départ de notre enquête : 97 % des aliments que nous consommons contiennent des résidus de pesticides ». Elle en conclut donc que « l’énorme majorité de ce que nous consommons est contaminée par les pesticides ».
Or, ce chiffre ne correspond pas à la réalité. Le 11 février, un article de Libération (« Pesticides : le chiffre bidon de Cash Investigation ») précise que, comme on le voit à l’écran lors de l’émission, pour l’EFSA, « plus de 97 % des aliments contiennent des résidus de pesticides dans les limites légales » et que seuls 2,6 % dépassent ces limites. Cela signifie par conséquent que les 3 % restant correspondent à ces aliments qui dépassent les limites légales, et non aux produits sans pesticides comme l’affirmait Martin Boudot. Ce chiffre de 97 % est doublement trompeur car il ne signifie pas non plus que 97 % des aliments contiennent des résidus de pesticides dans les limites légales. L’article de Libération indique ainsi que, d’après l’EFSA, 54,6 % des aliments « ne contiennent aucun résidu détectable ». Le quotidien a publié un nouvel article le 17 février intitulé « Pesticides, épisode 2 « Cash Investigation » a toujours tort » suite à un droit de réponse du journaliste de Cash Investigation dans lequel celui-ci reconnaît son erreur pour les 3 % restant, tout en ne reniant pas le reste de son argumentation.
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a aussi réagi à ce propos au mois de juillet sur la base du rapport qui lui a été remis par l’AFIS en indiquant qu’« après un examen de l’émission litigieuse [du 2 février], le Conseil a regretté que les journalistes aient indiqué de manière erronée qu’une étude de l’Autorité européenne de sécurité alimentaire avait révélé que 97 % des denrées alimentaires contenaient des résidus de pesticides, alors que l’étude fait état, en réalité, de 97 % de ces denrées qui contiendraient des résidus dans les limites légales. En conséquence, le CSA a demandé aux responsables de France Télévisions de veiller à respecter, à l’avenir, leurs obligations en matière de rigueur dans la présentation et le traitement de l’information ».
En réalité, ce qui dérange le monde économique, c’est ce que l’on pourrait appeler une « ONGisation » ou une « Greenpeacisation » des émissions d’enquête à la télévision. Celles-ci procèdent, en effet, de la même manière que les grandes ONG du type Greenpeace : (1) Cash Investigation et ces ONG ont un même biais critique par rapport au « monde merveilleux des affaires », pour reprendre l’expression d’Elise Lucet, dite généralement avec un ton sarcastique, même si celle-ci semble s’en défendre, (2) elles recourent aux même méthodes « trash », comme l’intrusion dans certaines réunions, (3) elles choisissent des « cibles » similaires (généralement de grandes entreprises très connues du grand public), (4) elles se présentent de façon plus ou moins explicite comme les porte-paroles de « victimes » (en l’occurrence les enfants : « Produits chimiques : nos enfants en danger » ; l’accent mis sur le jambon rose dont raffolent nos enfants, etc.).
Il est d’ailleurs intéressant de noter à ce propos que le journaliste de Cash Investigation qui a réalisé l’enquête, Martin Boudot, a travaillé semble-t-il étroitement avec Générations Futures, association dont les statuts précisent dans leur article 2 qu’elle « a pour objet d’agir, par tous moyens légaux, tant localement qu’à l’échelle nationale ou internationale, pour la défense de l’environnement et de la santé, en particulier dans les domaines suivants : les conséquences négatives de l’agriculture ou de toute autre activité humaine utilisant les produits phytosanitaires et les engrais de synthèse ». Le site de l’association indique ainsi : « Nous vous invitons à diffuser l’information et regarder mardi prochain en début de soirée sur France 2 le « Cash Investigation » consacré à l’impact des pesticides sur la santé. Générations Futures y a grandement travaillé en relation étroite avec le journaliste Martin Boudot pendant près d’un an et le résultat en valait vraiment la peine, vous le verrez ! Le documentaire réalisé, grâce en partie à nos informations, notre expertise et sur la base de certaines de nos actions […] est de grande qualité et nous sera très utile pour faire avancer nos dossiers. Pour information, un livre sera publié le 03/02 sur la base de cette enquête et Générations Futures y apparaît en bonne place ».
D’habitude, les ONG ou les associations cherchent à attirer l’attention des médias en prenant le public à témoin d’un scandale. C’est ce qu’a réussi à faire récemment l’association L214 par rapport aux abattoirs. Avec Cash Investigation, ce sont les journalistes qui se transforment plus ou moins en une sorte d’ONG ou qui travaillent en étroite collaboration avec les ONG en exploitant plusieurs tendances perceptibles ces dernières années dans la société française.
La première est une forme de suspicion dans l’opinion en France vis-à-vis des entreprises en général et des grandes entreprises en particulier autour de l’idée de plus en plus commune selon laquelle ce qui est bon pour elles n’est pas bon pour la société et selon laquelle leurs intérêts ne correspondent plus à ceux de la société. Cela vaut également pour les agriculteurs comme on a déjà eu l’occasion de le voir à de nombreuses reprises dans la rubrique « Réflexions » de Wikiagri.fr : ce qui est bon pour les agriculteurs et leur activité économique (pesticides, élevage intensif, OGM, etc.) n’est la plupart du temps pas jugé bon pour la santé des consommateurs, l’environnement, etc.
La seconde tendance est la diffusion de ce que l’on pourrait appeler une vision conspirationniste douce. La vision conspirationniste « dure », on la connaît. C’est la croyance de plus en plus répandue selon laquelle la réalité n’est pas celle que l’on croit. Des groupes tireraient ainsi les ficelles en coulisse (dans les « arrière-cuisines » comme le dirait Elise Lucet) et manipuleraient tout le monde, et notamment les hommes politiques, en réussissant à faire passer leurs idées et leurs intérêts au détriment du plus grand nombre. Ces groupes seraient de grandes entreprises agissant via les fameux lobbies ou pour les plus radicaux, des juifs, des Illuminati, des extraterrestres ou même des reptiliens (mi-hommes, mi-reptiles qui dirigeraient le monde sans qu’on le sache). Cette vision est notamment omniprésente chez les jeunes, à un point tel que le ministère de l’Education nationale s’en est inquiété récemment.
La version douce de cette vision conspirationniste que l’on retrouve au sein de nombreux mouvements contestataires et dans la tête de beaucoup de gens, même s’ils ne s’en rendent pas compte, réside dans la perception selon laquelle le pouvoir n’est pas là où on le croit, c’est-à-dire par exemple à l’Elysée. Il est désormais détenu par des intérêts financiers qui agissent en coulisse via des lobbies pour influencer les décisions des politiques forcément au détriment de la santé des consommateurs ou de l’environnement. Ce sont les multinationales et les grands investisseurs qui tirent les ficelles en manipulant les politiques et, au final, les pauvres victimes que sont les consommateurs totalement démunis.
Alors, comment le monde économique doit-il réagir face à ce type d’« attaques » ? C’est loin d’être évident. Les acteurs économiques ou les organisations professionnelles font, en effet, face à un grand dilemme en la matière.
(1) Ils décident de répondre aux sollicitations d’Elise Lucet et de son équipe, comme a pu le faire l’ANIA pour la dernière émission. Ils courent alors le risque de se faire « manipuler » : leurs propos peuvent être détournés et leur interview faire l’objet d’un montage à charge. Tout ce que les représentants des entreprises peuvent dire peut donc se retourner contre eux.
(2) Ils décident de ne pas y répondre. Dans ce cas-là, les acteurs économiques seront montrés du doigt selon la technique bien connue des ONG du « name and shame » : on dira d’elles qu’elles refusent de répondre aux accusations sur telle ou telle pratique ou produit jugé scandaleux en montrant les images d’une grille fermée ou de vigiles au comportement agressif. Le résultat sera déplorable pour l’image de l’entreprise qui refuse ainsi toute forme de dialogue et cela tendra à conforter l’idée chez le téléspectateur qu’on lui masque des choses et qu’il a bien raison de se méfier. En cas de non réponse, Elise Lucet et son équipe vont également tout tenter pour avoir une réaction de la part de l’entreprise, y compris en s’introduisant dans des réunions ou en interrogeant un dirigeant à la dérobée à la manière de ce que faisait les journalistes du Petit journal de Canal plus avec les hommes politiques.
En clair, le dialogue peut coûter cher, mais le mutisme paraît encore plus risqué en termes d’image pour les acteurs économiques. On peut donc considérer que le monde économique est un peu pris au piège. Dans les deux cas de figure – dialogue ou non – il a plus à perdre qu’à y gagner. La solution la moins pire semble être donc celle qui a été suivie par l’ANIA, à savoir le choix du dialogue, malgré tout, tout en le combinant avec un « fact-checking » rigoureux. Le mutisme et la non réaction après la diffusion de l’émission paraissent être, au contraire, une riposte inappropriée et potentiellement coûteuse pour l’image de l’entreprise et de ses produits.
Au final, Cash Investigation tend bien à démontrer que les acteurs économiques font face aujourd’hui à une nouvelle forme de risque qui est le risque social. Elles ne peuvent plus travailler « tranquillement » comme elles pouvaient le faire auparavant. Ce risque social réside dans le fait que, désormais, ce que l’on pourrait appeler une sorte de « trio infernal », à savoir les ONG, les médias et les citoyens, notamment via le monde associatif ou les réseaux sociaux (même si bien entendu, il ne faut pas généraliser), s’intéresse de près aux activités des entreprises et exerce une pression sur elles afin qu’elles respectent un certain nombre de normes (normes sociales, sanitaires, environnementales, de respect des droits de l’homme, etc.). Qu’on le veuille ou pas, qu’on le déplore ou pas, c’est maintenant la nouvelle « norme » pour le monde économique, y compris pour le monde agricole. Il faut désormais en tenir compte et s’y adapter à tout prix. C’est cela le sens profond de ce que représente Cash Investigation.
En savoir plus : www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/cash-investigation (page consacrée à l’émission Cash Investigation sur le site de France télévision) ; www.bayer.fr/reaction-nos-enfants-en-danger (communiqué de Bayer du 3 février 2016 suite à la diffusion d’une émission de CI) ; www.ania.net/alimentation-sante/interview-cash-investigation (entretien accordé à CI par la directrice générale de l’ANIA, Catherine Chapalain, mis en ligne sur le site de l’ANIA le 12 septembre 2016) ; www.ania.net/alimentation-sante/cash-investigation-factchecking-etiquetagenutritionnel (communiqué de l’ANIA diffusée le 14 septembre 2016, soit le lendemain de la diffusion de l’émission de CI) ; www.challenges.fr/media/la-verite-sur-les-methodes-de-cash-investigation-le-magazine-d-enquetes-de-france-2_426834 (source des citations d’Yves-Paul Robert et d’Elise Lucet, extraites d’un article du magazine Challenges du 17 septembre 2016) ; www.latribune.fr/opinions/tribunes/de-cash-investigation-a-trash-investigation-600527.html (source de la citation de Florian Silnicki, extraite d’un texte publié dans La Tribune du 20 septembre 2016) ; www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2589 (communiqué de presse de l’Association française pour l’information scientifique-AFIS du 9 février 2016, « Cash Investigation et les pesticides : quand des contrevérités sont diffusées en prime time… ») ; www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2614 (article de l’AFIS mis en ligne le 2 mars 2016, « Comment les téléspectateurs ont été abusés par Cash Investigation ») ; www.francetvinfo.fr/monde/environnement/pesticides/direct-cash-investigation-posez-vos-questions-a-martin-boudot-l-auteur-de-l-enquete-sur-les-pesticides-dangereux_1297449.html (chat organisé par Francetv.info lors de la diffusion de Cash Investigation du 2 février 2016) ; www.liberation.fr/desintox/2016/02/11/pesticides-le-chiffre-bidon-de-cash-investigation_1432447 (article de Libération du 11 février 2016, « Pesticides : le chiffre bidon de Cash Investigation ») ; www.liberation.fr/desintox/2016/02/17/pesticides-episode-2-cash-investigation-a-toujours-tort_1432658 (article de Libération du 17 février 2016, « Pesticides, épisode 2 « Cash Investigation » a toujours tort ») ; www.csa.fr/Espace-juridique/Decisions-du-CSA/Emission-Cash-investigation-du-2-fevrier-2016-intervention-aupres-de-France-Televisions (message du Conseil supérieur de l’audiovisuel-CSA adressé à France Télévisions en juillet 2016 à propos de l’émission Cash Investigation du 2 février 2016) ; www.generations-futures.fr/generations-futures/nos-statuts (statuts de l’association Générations Futures) ; www.generations-futures.fr/chimique/cash-investigation-et-france-info (page du site de Générations Futures consacré à l’émission de Cash Investigation du 2 février 2016).
Notre illustration ci-dessous est une copie d’écran du générique de l’émission.
En utilisant du sel nitrité, les industriels de la charcuterie ne font que respecter les normes sanitaires.
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le fait que les acteurs économiques respectent un certain nombre de normes (normes sociales, sanitaires, environnementales, de respect des droits de l’homme, etc.) n’est pas un risque social c’est une obligation encadrée par le droit qui fonde la légitimité de la gouvernance , remettre en cause ces règles c’est donc vouloir passer au dessus des lois : de quoi » TAFTA » ou « CETA » est il le nom ?