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Quelques semaines après le drame du 11 septembre 2001, l’ensemble des pays membres de l’Organisation Mondiale du Commerce se sont retrouvés à Doha avec l’ambition d’ouvrir un nouveau cycle de négociations multilatérales.
Ne souhaitant pas montrer de faiblesse, de peur, de déstabilisation devant les attentats de New York, un accord unanime fut signé par les Etats membres. Cet accord de Doha et son cycle de négociations a, rappelons-le, justifié pour l’Union Européenne, la réforme de fond de la PAC, avec notamment le découplage total.
Mais, sans doute signé dans l’émotion et la solidarité envers les Etats-Unis, cet accord n’a pas trouvé de concrétisation : chaque grande réunion ministérielle donne lieu à des blocages, à des vétos…
L’élan commun de la fin d’année 2001 est oublié et la réalité économique et sociale de chaque état guide des positions nationales qui conduisent à l’impossibilité d’une vraie réussite de la négociation. Pourtant, le texte initial avait été approuvé à l’unanimité.
Après les événements du 13 novembre 2015 à Paris, nous devons espérer que l’ensemble des pays membres de la COP 21 qui – souhaitons-le – signeront un accord final, le feront sincèrement et avec de réelles volontés d’application, et non pour montrer seulement à des terroristes que nous restons unis face à leur barbarie. Il y va de notre avenir commun, celui de la planète : les suites de la COP 21 ne doivent pas prendre la même voie que celles de l’accord de Doha !