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Controverses européennes de Bergerac, comment rapprocher la société de ses agriculteurs

Les 25e Controverses européennes de Bergerac organisées en juillet par la Mission agrobiosciences étaient consacrées aux « images des mondes agricoles dans la société » et notamment à l’identification des pistes pour tenter de rapprocher les Français de leurs agriculteurs.

Les 25e Controverses européennes étaient organisées les 16 et 18 juillet à Bergerac (Dordogne) par la Mission agrobiosciences-INRA. Cette dernière se présente comme un « centre national de médiation et d’instruction des controverses » qui a été rattaché à l’INRA en 2016 en tant qu’unité de service. Son objectif est de « favoriser les échanges sociétaux sur des sujets de controverses concernant les avancées des sciences, le devenir du vivant, de l’agriculture et de l’alimentation ». Les Controverses européennes ont acquis au fil du temps une excellente réputation en attirant chaque année des intervenants de haut niveau devant un public à la fois nombreux et exigeant, composé d’agriculteurs, d’universitaires, de scientifiques, de hauts fonctionnaires, d’élus, d’associatifs et de citoyens.

L’édition 2019 avait pour thème « Images des mondes agricoles dans la société. L’état de chocs ? ». Elle fait écho à l’édition des Controverses de 2003 qui était déjà consacrée aux « Images et imaginaires au cœur des échanges entre agriculture et société ».

Il est bien évidemment très difficile d’établir une synthèse de l’ensemble des interventions et des débats qui se sont déroulés à Bergerac. On peut néanmoins retenir quelques éléments d’analyse intéressants.

Des mondes agricoles en crise

Plusieurs intervenants ont axé leur propos sur l’évolution du monde agricole entre les deux éditions des Controverses consacrées aux images de l’agriculture, soit entre 2003 et 2019.

Pour le célèbre sociologue Bertrand Hervieu (ancien président de l’Inra et ancien président de l’Académie d’agriculture), on a assisté durant cette période à une amplification de tendances que l’on pouvait déjà observer en 2003. La première correspond à ce qu’il appelle la « tripolarité du monde agricole », sur la base du principe « moins il y en a et plus ils sont divers », autour de trois pôles : (1) l’« agriculture sans agriculteurs », à savoir une agriculture financiarisée, (2) des micro-exploitations qui misent sur la proximité et le bio et (3) des exploitations familiales en crise, notamment celles qui sont spécialisées dans la production laitière et de viande bovine.

La seconde tendance est la dérégulation des marchés agricoles mondiaux avec la montée en puissance de « nouvelles puissances agricoles » (Russie, Chine, Brésil). La troisième est un nouveau rapport aux crises sanitaires. D’après Bertrand Hervieu, on est passé de l’idée selon laquelle les crises sont passagères à celle où elles sont au cœur du système. La quatrième est la question climatique à propos de laquelle « l’agriculture est un problème », mais peut devenir aussi une solution.

Tout ceci conduit à l’accentuation de la crise du métier d’agriculteur qui se traduit par les difficultés à recruter – pour Bertrand Hervieu, si les « courbes se poursuivent », en 2030, les chefs d’exploitation pourraient représenter moins de 1 % de la population active française – et par le sursuicide des agriculteurs (tendance que l’on observe aussi dans d’autres pays selon lui).

L’universitaire espagnol et administrateur au Parlement européen Albert Massot-Marti rajoute à ces différentes tendances trois évolutions structurelles : (1) une chaîne alimentaire très intégrée où l’agriculteur est un fournisseur de matières premières et où c’est le cahier des charges de la grande distribution qui décide de qu’est un produit sain, (2) l’impact de la révolution numérique et génétique sur le mode de production, de transformation et de consommation, et (3) le changement climatique.

Le paradoxe des Français face à l’agriculture

L’une des principales caractéristiques du monde agricole aujourd’hui est qu’il fait l’objet de nombreuses critiques. Les organisateurs de ces Controverses ont d’ailleurs choisi de mettre en avant sur l’affiche de l’événement le dieu grec Pan  pour symboliser l’image de l’agriculture, puisqu’il était le protecteur des troupeaux et des bergers avant d’être diabolisé par l’Eglise chrétienne.

Plusieurs intervenants, plus précisément le sociologue Bertrand Hervieu, le sondeur Jean-Daniel Levy (Harris Interactive) et le président-directeur général de l’INRA Philippe Mauguin, ont commencé leur intervention en mettant en exergue le paradoxe bien connu des Français face aux agriculteurs et à l’agriculture. Les Français apprécient beaucoup leurs agriculteurs, mais beaucoup moins leur agriculture.

Jean-Daniel Levy indique, à juste titre, que les agriculteurs n’ont pas conscience de la bonne image qu’ils peuvent avoir auprès de l’opinion publique. Mais ils ne semblent pas être les seuls. C’est également le cas des enseignants, par exemple, qui ont le sentiment d’être dévalorisés dans la société française alors que les Français ont une bonne image d’eux.

En outre, cette vision critique des agriculteurs et de l’agriculture est doublement relativisée par plusieurs intervenants à partir du moment où les agriculteurs ne sont pas les seuls concernés – pour Bertrand Hervieu, « tout le monde se sent « bashé » » aujourd’hui – et où la situation peut être pire ailleurs. Albert Massot-Marti considère que l’image des agriculteurs est pire en Espagne qu’en France car, d’après lui, le clivage entre urbains et ruraux apparaît plus prononcé de l’autre côté des Pyrénées.

Les facteurs de dégradation de l’image de l’agriculture

Comment expliquer un tel paradoxe et cette dégradation de l’image de l’agriculture entre 2003 et 2019 ? Deux types de facteurs ont été avancés : des facteurs liés à l’évolution même de la société française et d’autres liés à celle de l’agriculture en tant que telle et du système alimentaire.

Jean-Daniel Levy rappelle ainsi que la confiance n’est plus accordée par les Français à qui que ce soit. Cela concerne tant les politiques que les scientifiques, les médecins ou les experts. Lorsqu’un expert s’exprime dans l’espace public, on tend ainsi à se demander s’il est vraiment sincère ou s’il ne défend pas des intérêts cachés.

Plusieurs intervenants ont également mis en cause l’influence des médias qui s’intéressent avant tout à ce qui ne marche pas ou qui peuvent même quelquefois préférer s’éloigner volontairement de la réalité. Le journaliste scientifique Sylvestre Huet donne l’exemple à ce propos de la couverture de L’Obs de septembre 2012 mentionnant le fait que les OGM sont des poisons suite à la parution de l’étude très controversée de Gilles-Eric Séralini. Même si le contenu de ce numéro ne s’appuie pas sur une vérité scientifique, la rédaction a dû sentir le bon filon. D’ailleurs, c’est le numéro de l’hebdomadaire qui, cette année-là, a eu le plus gros tirage. Certains intervenants ont également mentionné le rôle des réseaux sociaux et la prime qui est ainsi donnée aux postures d’indignation morale.

Jean-Daniel Levy et la spécialiste de la consommation Pascale Hébel ont souligné, en outre, la montée ces dernières années des préoccupations des consommateurs vis-à-vis de la santé et l’environnement.

Il semble bien que les Français ont aussi une vision singulière de l’économie. Jean-Daniel Levy explique ainsi que ceux-ci sont généralement indifférents vis-à-vis de la réussite et de l’efficacité économiques. Au contraire, ils peuvent même se montrer suspicieux en la matière. Ils paraissent assez peu s’intéresser aux enjeux économiques en général. Le sondeur indique, par exemple, que les accords de libre-échange (Ceta, UE-Mercosur) suscitent très peu d’intérêt chez les Français. Ils ne voient pas non plus la France comme une puissance agricole exportatrice. Ce qui les intéresse, c’est plutôt la valorisation des territoires.

La société française se caractérise tout autant par une forme de nostalgie d’un âge d’or où, ainsi que l’affirme Jean-Daniel Levy, « on avait la maîtrise de son devenir » (ou du moins on avait l’impression d’avoir une telle maîtrise), ce qui n’est plus le cas aujourd’hui face à un avenir jugé à la fois incertain et inquiétant.

Philippe Mauguin fait référence, quant à lui, à une tradition typiquement française de débats binaires et schématiques en soulignant que, lorsqu’une idée est plus belle que la réalité, on tend à soutenir l’idée en question.

Le second type de facteurs sont des facteurs que l’on pourrait qualifier d’endogènes au système agricole et alimentaire.

On l’a vu, avec Albert Massot-Marti, une chaîne alimentaire beaucoup plus intégrée contribue à banaliser les produits agricoles et alimentaires. Elsa Delanoue, sociologue pour les Instituts techniques agricoles des filières animales, le confirme. Ce qui tend à rebuter le consommateur, du moins de son point de vue en ce qui concerne l’élevage, c’est tout ce qui a trait à l’industrie. On peut penser la même chose de la nourriture transformée et ultratransformée par les industries agroalimentaires.

Or, ainsi que l’affirme Bertrand Hervieu, ce système alimentaire apparaît anxiogène aux yeux des consommateurs à partir du moment où les crises sanitaires sont intrinsèquement liées à celui-ci, a fortiori dans un contexte où les Français se montrent de plus en plus préoccupés par les questions de santé.

Pour Philippe Mauguin, la multiplication des enjeux liés à l’agriculture et à l’alimentation (pesticides, obésité et autres problèmes de santé publique, crise climatique, biodiversité, etc.) constitue une source d’inquiétude pour les Français, qui plus est, dans un pays où le débat public est binaire et réducteur. Selon Pascale Hébel, une rupture décisive s’est produite avec la crise de la vache folle et c’est le cumul des crises qui a amené les consommateurs à se poser des questions à propos de leur alimentation. Les préoccupations relatives aux pesticides sont plus récentes, puisque pour la spécialiste, un tournant se produit en la matière seulement à partir de 2007-2010.

L’agroécologie plébiscitée à Bergerac

Pour Elsa Delanoue, les controverses suscitent deux types de réactions chez les agriculteurs. Les premiers ne comprennent pas pourquoi on les remet en cause alors qu’ils estiment être les plus légitimes à définir leurs pratiques et qu’ils ne voient pas les acteurs qui les critiquent comme légitimes à s’exprimer. Les seconds partagent les critiques qui leur sont adressées et y voient une opportunité de mettre en place un nouveau modèle.

Il est évident que les agriculteurs présents à Bergerac appartenaient plutôt à la seconde catégorie. A un moment donné la directrice de la Mission agrobiosciences, Valérie Péan, a même demandé s’il y avait des agriculteurs non bios dans la salle. C’est également le cas des jeunes générations dans les lycées agricoles, en particulier des jeunes non issus du monde agricole, qui semblent avoir bien intégré les questions liées à l’environnement et au bien-être animal (les deux jours de conférence à Bergerac ont débuté par la présentation de témoignages d’élèves d’établissements agricoles).

Un grand nombre d’intervenants et la plupart des personnes présentes dans le public semblaient être, en effet, acquis à l’agroécologie. Le socialiste Germinal Peiro, président du Conseil départemental de la Dordogne et ancien député du département pendant 20 ans, a rendu ainsi hommage à la loi agricole de 2014, dont il fut rapporteur, et à l’agroécologie. Philippe Mauguin, l’actuel président-directeur général de l’INRA, pour qui la solution aux incompréhensions entre agriculteurs et société réside dans les transitions agroécologiques, a été lui-même directeur de cabinet de Stéphane Le Foll lorsque celui-ci était ministre de l’Agriculture, de 2012 à 2016 (année pendant laquelle il est devenu président directeur général de l’INRA). Il expliquait d’ailleurs que l’INRA, qui avait participé au projet d’accroître la productivité agricole dans l’après-guerre, a opéré un grand changement dans les années 2000 en privilégiant les transitions agroécologiques. Enfin, Stéphane Le Foll lui-même, dont la présence n’était initialement pas prévue, a aussi participé aux Controverses européennes.

On était donc loin de l’ambiance d’une AG de FDSEA. Un agriculteur a présenté à un moment donné le concept d’agriculture paysanne, à la définition de laquelle il a participé. Un autre agriculteur, lui, a défendu l’émission Cash Investigation. Un agriculteur bio roumain a expliqué le rôle de son organisation de défense des petits paysans, qui est proche de la Confédération paysanne et de La Via Campesina. Brigitte Allain, qui est intervenue depuis la salle, a indiqué qu’elle avait participé à des fauchages volontaires. Cette ancienne viticultrice a participé à la création de la Confédération paysanne en 1987, dont elle a été l’une des porte-paroles avec José Bové en 2003, avant d’être députée EELV de la Dordogne de 2012 à 2017.

Il est intéressant de voir à ce propos que la notion et le concept d’agribashing ont été rapidement balayés d’un revers de la main par certains intervenants dès le début des Controverses, Bertrand Hervieu affirmant notamment être « sidéré » par ce discours. En revanche, le sociologue Benoît Leroux a parlé, au contraire, d’un agribiobashing en mentionnant un « bio marginalisé, décrédibilisé, stigmatisé par les organisations professionnelles agricoles et les agents de l’Etat » et en expliquant que la FNSEA était la principale opposition à l’émergence du bio en France. Cette vision était certainement partagée par une grande partie de la salle.

Les solutions les plus fréquemment avancées lors des Controverses pour rapprocher la société française de l’agriculture ont donc été la transition agroécologique, le bio, les circuits courts ou encore le modèle coopératif, à partir du moment où pour Germinal Peiro, « les agriculteurs isolés ne sont pas heureux ». On peut remarquer enfin que la plupart des intervenants et le public présent étaient bien plus sensibles à la critique de l’agrochimie qu’à celle de l’élevage intensif dans une région pourtant connue pour la production de foie gras.

Sortir enfin de la « guerre idéologique »

Antoine Messean, le président de l’Association française d’agronomie, a parlé à juste titre de « guerre idéologique » à propos de l’agriculture, même si l’expression est très forte. Il est néanmoins évident que deux visions s’affrontent depuis quelques années. L’auteur de ces lignes qui a participé aux Controverses européennes, ainsi qu’à plusieurs AG récentes de FDSEA et de JA peut en témoigner.

Pour reprendre les catégories d’Elsa Delanoue, une partie des agriculteurs vivent mal les remises en cause quasi-quotidiennes du mode de production conventionnel dans les médias et l’espace public, plus précisément de l’utilisation des produits phytosanitaires et de l’élevage intensif. Ils parlent à ce propos d’agribashing.

On peut identifier trois sous-catégories. La première est celle de la partie du monde agricole qui est tentée de ne rien lâcher et même de jouer la stratégie de la tension vis-à-vis de ses adversaires en répondant coup pour coup et en « rentrant dans le lard » des écolos et des végans. Cette tentation de ne rien changer, de faire le gros dos et de contre-attaquer peut être forte dans certains cercles ou communautés (sur Twitter notamment).

La seconde sous-catégorie est celle de la partie du monde agricole qui tend à privilégier une meilleure acceptabilité sociale du mode de production conventionnel en reprenant en main sa communication et en opérant un rapprochement avec le consommateur. La prise en compte des attentes sociétales en modifiant en premier lieu la façon de communiquer sur l’amélioration des pratiques est semble-t-il la position actuellement dominante au sein de la FNSEA (Contrat de solution), de la filière viande (norme ISO et accent mis sur le fléxitarisme dans la communication d’Interbev) ou d’autres acteurs de plus en plus visibles (#Agridemain, FranceAgriTwittos, AgriYouTubeurs, etc.).

La troisième est celle de la partie du monde agricole qui entend répondre aux attentes sociétales en en faisant un levier d’innovation et en faisant évoluer les pratiques agricoles en direction de l’agroécologie. On peut mentionner dans cette sous-catégorie le label Bleu Blanc Cœur, la notation sociétale de Ferme France, le Collectif de la Troisième voie des filières agricoles responsables ou Pour une agriculture du vivant. On peut sans doute y ranger également les adeptes de l’agriculture de conservation des sols.

Une autre partie des acteurs agricoles estime qu’il faut s’adapter aux demandes sociétales d’autant que les contraintes environnementales et climatiques exigent une transition vers un autre modèle agricole, qui ne soit plus dans une logique de recherche maximale de rendements. Ils ne se reconnaissent pas du tout dans l’idée d’un agribashing. C’est plutôt cette vision qui était dominante au sein des Controverses européennes.

Chez ces opposants au mode de production conventionnel, on peut là aussi distinguer schématiquement trois sous-catégories. La première est celle des agriculteurs qui se sont convertis au bio avant tout pour des raisons souvent pragmatiques de nature économique. Qu’ils le déplorent ou pas, ces agriculteurs restent dans une logique de quête de rendements, mais via un mode de production bio. Les critiques parlent même à ce propos d’une « conventionnalisation du bio ».

La seconde sous-catégorie est celle des agriculteurs convertis ou des néo-ruraux qui s’installent en bio d’abord en raison de leurs convictions, plus que pour des raisons économiques. Ils sont donc dans une logique de nature militante de rejet du mode de production conventionnel et principalement de l’agrochimie.

Enfin, la troisième sous-catégorie est celle des partisans d’une agriculture perçue comme le moyen de concrétiser une utopie ou comme recours face à la crainte d’un effondrement (Mathieu Gervais), à l’image des pratiques agricoles que l’on peut voir dans des ZAD ou d’autres lieux alternatifs. On est là dans une volonté de rupture avec un modèle économique et social, bien au-delà d’un mode de production agricole spécifique.

Il est difficile d’évaluer le poids démographique et l’influence respectifs de ces six différentes catégories. Force est de constater que les positionnements extrêmes sont irréconciliables. En revanche, on peut estimer qu’il existe quelques dénominateurs communs entre les autres catégories autour de l’idée de réduire l’impact de l’agriculture sur l’environnement et le climat ou encore d’améliorer le bien-être animal.

Cela paraît d’autant plus important de mettre l’accent sur ce qui rapproche les uns et les autres que cette guerre idéologique et que cette adaptation malheureuse de l’axiome de Bertrand Hervieu – moins ils sont nombreux et plus ils sont divisés – apparaît mortifère pour une profession où près d’un tiers des agriculteurs ont plus de 55 ans et où donc un agriculteur sur trois devrait partir en retraite d’ici 3 ans et un secteur agricole français dont la balance commerciale pourrait être déficitaire en 2023.

Il semble par conséquent primordial, et urgent, de mettre un terme, ou au moins dans un premier temps en veilleuse, à cette guerre idéologique qui contribue à plomber la compétitivité de l’agriculture française sans répondre pour autant aux préoccupations d’une grande partie des consommateurs français et donc de sortir de cette logique qui est « perdant-perdant ». On peut se demander, en effet, si le meilleur moyen de rapprocher les Français de leurs agriculteurs et de leur agriculture ne serait pas, en définitive, que les mondes agricoles, et les acteurs qui les accompagnent, en finissent enfin avec cette guerre idéologique.
 

En savoir plus : http://controverses-europeennes.eu (site des Controverses européennes) ; http://www.agrobiosciences.org (site de la Mission agrobiosciences-INRA) ; http://www.agrobiosciences.org/IMG/pdf/01104-MP9eActesMarciac.pdf (actes des Controverses de 2003) ; https://www.nouvelobs.com/sante/ogm-le-scandale/20120918.OBS2686/exclusif-oui-les-ogm-sont-des-poisons.html (article de L’Obs sur l’étude de G-E. Séralini publié en septembre 2012).


Notre photo d’illustration ci-dessous est issue de Adobe.

2 Commentaire(s)

  1. les dégâts de l’ agribashing sont bien là , il suffit de voir le comportement des automobilistes vis à vis de nos engins agricoles !!!
    quand on aura vendu la ferme aux étrangers on sera amèrement regrettés , mais pas avant !! Français , la malbouffe , c’ est demain et vous récolterez ce que vous avez semé , OGM surtraités du mercosur (4 récoltes par an avec 15 litres de glyphosate en 5 fois et dessiqués au gramoxonepour gagner du temps en végétation) et alimentation radioactive de l’ est
    Bon appétit mes amis !!!!

  2. Titre: compliment habituel à E. Fougier.

    Qui éclaire et montre, sans la tentation agrocratique si partagée de se montrer et d’orienter.
    Un institutionnel pour 4 exploitants….C’est peut-être une partie du problème.

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