Les presses ou ramasseuses-presses agricoles sont des machines dédiées à la collecte des foins ou des pailles et à leur mise en forme en bottes ou ballots, afin de faciliter leur manutention et leur stockage, avant la distribution de la paille ou du foin au bétail plus tard, durant l’hiver.
Ces ballots peuvent être ronds (ou balles cylindriques, les plus utilisées désormais) ou carrées de moyenne ou haute densité (parfois rectangulaires) suivant la presse utilisée. La machine est placée en ligne derrière un tracteur qui la tire. Elle ramasse les andains sur le sol, les compresse dans l’un des deux formats et les ficelle avant de les évacuer sur la parcelle.
Les chambres des presses agricoles peuvent être à volume constant ou à volume variable.
La presse agricole est utilisée après un schéma classique : fauchage éventuel, fanage puis andainage. La presse peut être associée à une enrubanneuse ou peut être elle-même presse-enrubanneuse.
Ici tout dépend réellement de la surface des exploitations. D’un producteur céréalier à l’autre, les modèles à choisir seront différents par leur taille et leur débit.
Les capacités de stockage entrent également en ligne de compte. Une étude menée par la chambre d’agriculture du Gers s’appuyant sur l’Institut de l’élevage estime que le coût de revient d’un bâtiment de stockage est de 100 euros le m².
Dans cette même étude, il apparaît que le stockage d’une même quantité de foin sera plus facile avec des bottes carrées qu’avec des bottes rondes (+ 21%). Cependant, la balle ronde est moins sensible aux intempéries.
Les presse agricoles à haute densité ou à balles rondes sont réputées beaucoup plus performantes pour la qualité du fourrage et la quantité produite. Le serrage y est souvent constant et assure une fermentation plus rapide de la paille.
Selon le ou les tracteurs possédés par l’exploitation, le choix de la machine doit également entrer dans l’étude préalable à l’achat. Certains modèles demandent des puissances minimales.
Pour les grandes exploitations, les ETA (entreprises de travaux agricoles) ou les Cuma (coopérative d’utilisation de matériel agricole), la presse automotrice, rare, avec chauffeur spécialisé peut constituer une solution rentable.
Dans le cas du choix d’un matériel d’occasion, il est nécessaire de bien vérifier le carnet d’entretien, l’état des fourches, des aiguilles ou encore des noueurs. Et de connaître le nombre de balles déjà réalisées par la machine.
Attention à la marque choisie : certains constructeurs réapprovisionnent en pièces plus vite que d’autres. C’est une des questions de base à poser aux concessionnaires lors de l’établissement des devis.
De nombreuses pièces sont sensibles à la casse. C’est un souci majeur sur les presses agricoles, d’autant qu’à la différence d’autres machines plus basiques comme les charrues, les déchaumeuses ou les herses, la casse peut se produire à l’intérieur du matériel et se trouve bien plus difficile à cerner.
Les pièces à vérifier régulièrement :
Une machine récente doit être entretenue par le concessionnaire pour lui assurer une longue durée de vie.
Chacune des grandes marques de matériel agricole proposent des presses agricoles. Ainsi, Massey Ferguson, Fendt, Krone, Case IH, Claas ou John Deere offrent de nombreuses gammes.
Chez Vermeer, les presses à balles rondes sont au cœur des innovations et constituent un des produits phare de la marque. Certaines machines peuvent réaliser jusqu’à 800 balles par jour.
Pour les maxi-formats, le constructeur américain Freeman est également spécialisé dans les ramasseuses-presses avec quelques mastodontes comme son automotrice 1592D SP, dotée d’une motorisation 375 chevaux.
Pour des prix plus abordables et des gammes très variées, la marque italienne Supertino propose également des produits.