Matériel agricole destiné à faucher l’herbe et divers fourrages en grande quantité tout en préservant la partie de la plante restante, la faucheuse doit être accrochée à un tracteur.
Il existe différents principes de fonctionnement : la faucheuse peut être portée ou traînée, frontale, latérale, combinée, voire automotrice. Elle peut utiliser deux modes de coupe différents : sectionnement avec lame de coupe et porte-lame, lacération ou rotation avec tambours ou assiettes munis de couteaux.
L’efficacité diffère selon l’équipement choisi. Une faucheuse avec une barre de coupe horizontale autorise une plus grande largeur de coupe et préserve davantage les tiges de l’herbe coupée. A contrario, les systèmes à rotation avec tambours se montrent plus résistants, moins sujets aux bourrages et plus rapides. Une faucheuse automotrice sera plutôt destinée aux travaux de grande envergure.
Une faucheuse agricole peut être associée à un conditionneur, qui broie les tiges récoltées afin de les débarrasser de leur eau et de permettre ainsi une meilleure conservation. Ajouter une andaineuse pour regrouper correctement le fourrage sec constitue une dernière possibilité.
Vaste chantier que celui de trouver LA bonne faucheuse correspondant à chaque exploitation.
Achat neuf, achat d’occasion, création ou adhésion à une Cuma (coopérative d’utilisation de matériel agricole) sont trois possibilités qui présentent chacune leurs avantages et leurs inconvénients.
L’achat d’une bonne faucheuse d’occasion (le marché est vaste) peut s’avérer être une bonne affaire pour réaliser un investissement à moindre coût, à condition, bien évidemment, de bien observer le modèle acheté et d’avoir confiance dans le vendeur.
L’investissement seul dans le neuf est coûteux, il ne sera rentable que sur du long terme. Une très bonne solution consiste à adhérer ou à former une Cuma avec d’autres agriculteurs. Cette coopérative autorise la mutualisation des moyens pour acheter une seule machine afin de réaliser les travaux de plusieurs exploitants. La Cuma pourra également être une ressource sur le plan humain, en finançant par exemple un conducteur pour passer la faucheuse.
Cas d’école : cinq cultivateurs d’un même canton disposent chacun d’une faucheuse, mais toutes les machines arrivent plus ou moins en fin de cycle. Plutôt que de racheter personnellement une faucheuse simple et bas de gamme, les exploitants s’associent en Cuma. Ils achètent un modèle moyen de gamme neuf, à un rendement bien plus efficace que les anciennes machines. Finalement, ils utiliseront une machine plus performante pour un coût moindre pour chacun des agriculteurs. Seul bémol, évidemment, la machine est cinq fois plus utilisée et atteindra donc plus rapidement un important nombre d’heures de fonctionnement.
Au moment de l’élaboration du budget, maintenance et pièces détachées doivent être prises en compte.
Voici quelques pièces détachées qui seront un jour à changer :
La maintenance est aussi à prévoir a minima une fois par an. C’est encore un point fort pour la Cuma : le coût de cette maintenance est donc divisé par le nombre d’adhérents.
Très souvent citée par les agriculteurs comme l’une des plus efficaces et robuste, la marque Kuhn semble être un choix pertinent, même si les prix sont assez élevés.
John Deere, Claas, Krone, Kverneland, Lely, Kubota ou encore Pöttinger proposent des machines de qualité, avec chacune leurs spécificités. Prendre du temps auprès de plusieurs concessionnaires, dans le cas d’un achat neuf, est primordial.
Illustration ci-dessous : copie d’écran de cette vidéo. 
Par Rédaction Wikiagri
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