Conduire une ferme est souvent un fardeau sans perspective de vie à deux. « Seule la terre » évoque la solitude de Johnny, un fils d’éleveur britannique, comme il en existe partout dans le monde rural, à la tête d’une exploitation familiale malgré lui. La venue de Gheorghe, un saisonnier venu l’aider quelques semaines pour reprendre ensuite avec lui la ferme familiale, va changer leur vie.
Sorti mercredi dernier dans les salles françaises, « Seule la terre »… encore un nouveau film sur l’agriculture ? Pas seulement, car il est d’un réalisme surprenant.
La vie de Johnny, jeune éleveur britannique, est celle de n’importe quel enfant de famille d’agriculteur, à la peine pour gérer seul l’exploitation familiale depuis que son père, victime d’un AVC, est handicapé. Et vivre cette vie isolé, rend la situation encore plus douloureuse… Jusqu’à l’arrivée de Gheorghe, un saisonnier roumain venu travailler sur l’exploitation. Reprendre la ferme familiale devient alors progressivement un projet partagé à deux.
Allociné.fr présente le film ainsi : « Johnny travaille du matin au soir dans la ferme de ses parents, perdue dans le brouillard du Yorkshire. Il essaie d’oublier la frustration de son quotidien en se saoulant toutes les nuits au pub du village et en s’adonnant à des aventures sexuelles sans lendemain. Quand un saisonnier vient travailler pour quelques semaines dans la ferme familiale, Johnny est traversé par des émotions qu’il n’avait jamais ressenties. Une relation intense naît entre les deux hommes, qui pourrait changer la vie de Johnny à jamais. »
Selon Le Monde.fr, « Seule la terre » a remporté le Hitchcock d’Or, la statuette la plus convoitée au festival du film britannique de Dinard.
En savoir plus : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=252185.html (la fiche de AlloCiné) ; http://www.lemonde.fr/cinema/article/2017/12/06/seule-la-terre-amours-homosexuelles-dans-la-campagne-anglaise_5225274_3476.html (l’article du Monde sur le film).
Ci-dessous : copie d’écran tirée de la bande-annonce du film diffusée plus haut. 
Par Frédéric Hénin
