Lorsque l’on multiplie le nombre d’accessoires de plombages, de mise en terre ou de fermeture de sillon, il n’est pas rare de compter plusieurs centaines de versions d’éléments semeurs chez un même constructeur. Voici quelques notions pour s’y retrouver.
Plus on se rapproche de l’élément semeur et plus les critères de choix sont déterminants. La suspension du parallélogramme devra surtout dépendre de la façon culturale. Même si en semis direct on cherche à stabiliser une charge supérieure à 200 kg, certains maraîchers équipent leur semoir de précision de ressorts d’allègements dans les terrains les plus meubles.
Pour préparer la ligne de semis, les choix sont multiples. Les chasse-mottes sont réservés aux prépa- rations sur labour tandis que les coutres circulaires (parfois gaufrés) assurent la fissuration en amont du sillon lorsque le semis se réalise sous couverture végétale. Les chasse-dé- bris sont les plus polyvalents et se montrent indispensables en semis simplifié. Leur coût s’élevant à près de 400 € par rang et leur manque de compatibilité avec certains coutres restent leurs principaux inconvénients.
Concernant la mise en terre, les semoirs à socs conservent une part de marché en raison de leur prix moins dispendieux. La mise en terre par double disque et roue de jauges latérales a su révéler des qualités de mise en terre sans pénaliser la précision de placement de graines. Un soc en pointe placé entre les deux disques assure une formation de sillon pour le blocage de graines. Même si certains constructeurs proposent d’adapter cette pointe à la consistance du sol ou la taille de la graine, c’est surtout son usure qui compte. Des essais sur des semis de maïs ont montré qu’un semoir mal équipé multiplie sa précision de placement par deux lorsque l’on adapte les bons socs entre les deux disques ouvre sillons (le coefficient de précision à 3 cm, CP3, passe de 26 à 53 %).