La parité euro/dollar n’offre toujours pas de soutien aux origines européennes.
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Bien que bon nombre de bateaux de blé soient actuellement en chargement dans les ports français à destination de l’Algérie, les ventes européennes restent faibles. Pour preuve, l’Union européenne évalue les exports depuis le début de la campagne à 1.5 Mt contre 3.7 Mt l’an passé à date. En orge, il en est de même avec seulement 205 000 t exportées contre 1.1 Mt l’année dernière.
Blé
Les cours du blé sont venus chercher un nouveau plus bas sur l’échéance Décembre d’Euronext en cours de séance et ce, malgré le retour de nombreux acheteurs internationaux. En effet, l’Egypte a contractualisé 355 000 t de blé dont 295 000 t d’origine russe et 60 000 t d’ukrainienne. La pression récolte sur le bassin mer Noire offre à ces origines un net gain de compétitivité vis-à-vis de ses concurrents. L’Arabie Saoudite n’est pas en reste puisqu’elle lance un appel d’offres pour 480 000 t de blé de qualité « hard ».
Maïs
Le contraste reste toujours important entre les estimations de rendement des analystes locaux et celles de l’USDA pour les maïs américains. Bon nombre d’opérateurs peinent à croire aux chiffres du gouvernement US qui table sur un rendement de 169.5 boisseaux par acre, soit le 3ème meilleur de l’histoire. Dans les prochains jours, les regards seront tournés vers le ProFarmerTour qui jouera le rôle de juge de paix entre la réalité terrain et les chiffres officiels.
Orge
Grâce à une bonne dynamique export, les orges origine mer Noire gardent une certaine fermeté et s’affichent sur des prix supérieurs à ceux de l’orge européenne. Cela est atypique à cette période de l’année où les orges ukrainiennes sont généralement bon marché. A cela s’ajoute le nouvel achat de la Jordanie pour 50 000 t d’orge pour des chargements début décembre.