Alors que les premières coupes de blé débutent dans l’Hexagone, les inquiétudes sont de plus en plus vives sur le niveau de la production, ce qui soutient les prix français.
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De plus, l’euro se maintient en-dessous des 1,11 $/€ ce qui est favorable aux prix sur Euronext. L’impact du Brexit reste donc pour l’instant limité sur le marché du blé européen. Enfin, le pétrole peine à franchir le niveau des 46 $/baril après la publication de stocks US plus élevés qu’attendu par les analystes.
Blé
FranceAgriMer vient de réduire une nouvelle fois les notations des cultures en France. Le pourcentage de blé tendre noté bon à excellent est réduit à 59 % soit une baisse hebdomadaire de -6 %. Ce chiffre est le plus mauvais depuis la création de l’outil Céré’Obs en 2012. Cela impacte la production de l’UE puisque la Commission européenne révise à la baisse son chiffre de récolte prévisionnelle à 144,6 Mt contre 145,1 Mt précédemment. Enfin, les ventes export américaines continuent d’être particulièrement bonnes avec 825 000 tonnes, ce qui soutient également les cours.
Maïs
Les cours du maïs progressent également mais moins que le blé. En effet, les ventes export US ont été décevantes avec simplement 370 000 tonnes pour 2015/16. Le temps restant pour réaliser de nouvelles ventes en ancienne campagne est maintenant réduit. Dans l’Hexagone, les conditions des cultures des maïs s’améliorent légèrement à 69 % de bon à excellent (+1 % sur la semaine), selon FranceAgriMer.
Orge
Le prix de l’orge fourragère s’apprécie dans le sillage du blé. On note également un nouveau panamax d’orge en chargement pour la Chine, pour des qualités brassicoles celui-là. Cette production n’est pas épargnée par les craintes sur les rendements. En effet, les notations des orges d’hiver sont en baisse de -9 % sur la semaine à 53 % de bon à excellent contre 67 % pour les orges de printemps (-4 % de variation hebdomadaire).
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