La journée de mardi a vu une progression du prix du blé sur Euronext sur les échéances rapprochées.
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Pourtant l’environnement global n’était pas vraiment porteur avec un pétrole qui testait le support des 40 $/baril à la baisse à New York, un CAC 40 qui se repliait de -1,84 % et un euro qui se renforçait confortablement au-dessus des 1,12 $/€.
Blé
La hausse des cours du blé a été plus faible sur les échéances éloignées et l’écart entre septembre et décembre 2016 n’est plus que de 1,50 €/t. Sur le plan fondamental, il n’y a pas eu d’impact de l’achat du GASC égyptien qui a contractualisé ses volumes après la clôture d’Euronext. Sans surprise, seules les origines mer Noire ont été proposées et ce sont 60 000 tonnes de blé russe qui ont été retenues. Si le prix payé de 177,09 $/t est stable par rapport au dernier appel d’offres, on note que les offres roumaines s’affichent 4,5 $/t plus cher qu’en milieu de semaine dernière.
Maïs
Les cours du maïs français sont parvenus à rester stables malgré un nouveau repli des prix à Chicago, qui testent leur point le plus bas de 2014. Le consensus des opérateurs outre-Atlantique reste largement optimiste pour la production américaine. En France, la vague de pluie attendue pour le milieu de la semaine sur le centre et l’ouest de l’Hexagone sera favorable aux cultures de maïs même si ces précipitations peuvent être trop tardives et qu’une baisse de rendement sur les plantes non irriguées est déjà à craindre.
Orge
La moisson des orges de printemps en France est arrêtée au nord de Paris en raison d’une nouvelle vague de précipitations. L’avancée de la récolte pourrait ainsi être nettement ralentie jusqu’à la fin de la semaine. Les opérateurs européens continuent également de scruter la situation en Angleterre pour estimer la tension du bilan brassicole de l’UE.