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BASF prend note de l’absence d’alerte sanitaire et environnementale sur les VTH

La Confédération Paysanne publie par ailleurs des informations erronées

Dans un communiqué de presse, publié le 28 novembre dernier en réaction à la restitution de l’ANSES sur les VTH, la Confédération Paysanne oublie de mentionner un point majeur cité dans le rapport de l’ANSES lors de la réunion de restitution aux parties prenantes du 27 novembre 2019 : il n’y a « pas d’effet indésirable observé d’après les données de surveillance disponibles ».

La Confédération Paysanne véhicule de graves erreurs

La Confédération Paysanne avance que « des co-formulants comme le formaldéhyde et le métazachlore classés cancérigènes pour l’homme » seraient utilisés. BASF tient à préciser qu’il n’y a pas de formaldéhyde dans les formulations qui sont utilisées par les agriculteurs. Par ailleurs, le métazachlore n’est pas classé cancérogène pour l’Homme !

Pas de remise en cause des VTH

La restitution de l’ANSES montre en réalité l’échec de la stratégie de la Confédération Paysanne visant à faire interdire les cultures VTH. Après la restitution de l’expertise collective de l’ESCO le 16 novembre 2011, l’INRA et le Ministère de l’Agriculture avaient déjà validé la pertinence de la technique VTH pour l’agriculturefrançaise, compte-tenu de ses nombreux avantages agronomiques et sociétaux, en demandant la mise en place d’un plan d’accompagnement pour préserver la durabilité de ces solutions. L’ensemble des acteurs du monde agricole concernés avait alors signé avec le gouvernement français, dont le Ministère de l’écologie (MEDDE), une charte d’engagement validée autour de 9 axes de travail. Il est évident que ce type de plan nécessite des adaptations ou des mises à jour. Cela ne signifie en rien une remise en cause des VTH ! BASF prend bonne note de la poursuite de la gestion durable du mode d’action « inhibiteurs de l’ALS ». Toutefois, ce raisonnement n’est en rien spécifique au système de production VTH, mais doit se faire à l’échelle de la rotation culturale, y compris sur les cultures non VTH.

Moins de produits phytopharmaceutiques

Contrairement à ce qu’avance la Confédération Paysanne sans preuve, les observations relevées sur le terrain et transmises à l’ANSES montrent que les VTH permettent de baisser le recours à l’utilisation de produits phytopharmaceutiques. L’Indice de Fréquence de Traitement herbicide, indicateur reflétant les utilisations, est en moyenne moins élevé dans les parcelles faisant appel à ce système de production. Ce point est d’autant plus important qu’avec le changement climatique et la levée aléatoire du tournesol ou du colza, les VTH permettent de ne pas désherber si la culture ne lève pas.

Visiblement déçue de la restitution de l’ANSES, la Confédération Paysanne préfère réécrire ses propres conclusions sans procéder à la moindre vérification de ses informations.

Les VTH : bénéfiques pour les désherbages difficiles

Les Variétés Tolérantes aux Herbicides proposées par BASF permettent de lutter efficacement contre les adventices tout en respectant l’environnement. La restitution de l’ANSES montre ainsi très bien que, dans les zones affectées par l’ambroisie, plante invasive et allergène (ex. Rhône-Alpes, Occitanie…), l’utilisation raisonnée des VTH permet tout simplement de maintenir la culture du tournesol.

Tournesol : Temoin-non-traite

Tournesol : Traitement-en-post-levee

 

En savoir plus : 

www.agriculture.basf.com

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