arbres abattus tron onneuse bois de chauffage

Arbres abattus et bois de chauffage

Guillaume, éleveur de brebis en Haute-Loire, a dû abattre quelques arbres. Il montre comment il transforme des troncs envahissants en bûches pour le bois de chauffage, à l’aide des tronçonneuses adéquates.

En savoir plus : https://www.youtube.com/channel/UCO8EaVgq_Ax_Wd8ZcZsEJoQ (chaine YouTube de Guillaume éleveur de brebis) ; https://www.facebook.com/Guillaume-éleveur-de-brebis-612307429124398 (sa page Facebook) ; @guillaume_redon (son compte Twitter) ; https://www.instagram.com/guillaume_eleveur_de_brebis (son compte Instagram).

1 Commentaire(s)

  1. Les petits chauffages au bois montrés du doigt Bon pour le climat, pas pour la santé

    Si chauffer au bois offre un bilan climatique
    neutre parce que la combustion ne
    peut pas libérer plus de carbone que le
    bois n’en a séquestré durant sa croissance,
    ce mode de chauffage se révèle
    cependant mauvais pour la santé :
    « Proportionnellement à la quantité
    d’énergie produite, les chauffages au
    bois émettent 100 à 1000 fois plus de
    poussières fines que les chauffages
    au mazout ou au gaz », explique Beat
    Müller, chef de la section Industrie et
    combustion à l’OFEV. De plus, ils produisent
    nettement plus de gaz de combustion,
    tels qu’oxydes d’azote, monoxyde
    de carbone et composés
    organiques volatils (COV). Ce sont ces
    derniers qui répandent cette bonne
    odeur de feu de bois, pourtant composée de substances parfois hautement
    toxiques. Parmi les plus nocives, on
    relève le benzopyrène, de la classe des
    hydrocarbures aromatiques polycycliques
    (HAP). Classé cancérogène, il peut
    pénétrer dans les poumons par le biais
    de la respiration.
    Des particules cancérogènes
    Les particules de suie produites par la
    combustion incomplète des poêles et
    des moteurs sont tout aussi dangereuses.
    L’Organisation mondiale de la
    Santé (OMS) les qualifie depuis 2012 de
    « cancérogènes pour l’homme sur la
    base d’indications suffisantes ». En
    outre, depuis quelques années, il est de
    plus en plus prouvé que les poussières
    fines peuvent avoir des conséquences
    néfastes sur le système cardiovasculaire.
    « On suppose que l’exposition aux
    poussières fines de courte durée, mais
    surtout de longue durée, provoque des
    inflammations locales qui évoluent en
    inflammations systémiques et en stress
    oxydant dans tout le corps », explique
    Meltem Kutlar Joss, coordinatrice du
    LUDOK, un centre de documentation sur
    l’air et la santé, situé à Bâle. Cette
    pollution favorise les maladies cardiovasculaires,
    mais aussi les affections
    respiratoires, l’artériosclérose, l’hypertension,
    les troubles du métabolisme,
    comme le diabète, ou même la diminution
    du poids à la naissance. Des effets
    sur le système neurovégétatif, pouvant
    induire des changements de la fonction
    pulmonaire ou du rythme cardiaque,
    sont également connus…/…
    POUR ALLER PLUS LOIN: http://www.bafu.admin.ch/magazine2019-4-09

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