En marge du désert médical, le désert vétérinaire qui n’épargne aucun canton rural. La comédie Les vétos, sortie sur les grands écrans depuis le 1er janvier, traite ce sujet sous toutes ses dimensions.
Les vétérinaires ruraux peinent autant que les médecins de campagne pour trouver un remplaçant dans leur cabinet lorsqu’ils prennent leur retraite.
Or ils sont épuisés par leur travail. Ils ne comptent pas leurs heures passées dans leur cabinet ou en tournées pour soigner des animaux, sans être certains de se faire régler leurs consultations par des éleveurs parfois désargentés.
En fait, les vétérinaires de campagne sont les victimes collatérales d’une organisation des marchés des produits animaux peu rémunératrice.
La comédie rurale Les Vétos traite de ces problèmes quotidiens.
Au cœur du Morvan, Michel (Michel Jonas), un vétérinaire âgé sur le départ propose à sa nièce Alexandra (Noémie Schmidt) de prendre la relève dans le cabinet où est associé depuis 25 ans avec Nico (Clovis Cornillac). La greffe prend mal. Alexandra doit en permanence montrer qu’elle est à la hauteur. Alors qu’en revenant dans le village où elle a passé ses vacances d’enfance, ressurgissent aussi tous ses souvenirs.
Mais au fil des consultations, se construit sa nouvelle vie de vétérinaire de campagne.
Les vétos est une comédie rurale qui s’ajoute à la myriade de films agricoles sortis depuis la rentrée de septembre. Un très bon moment de cinéma même si la représentation de l’élevage et de ses éleveurs est un peu trop bucolique.
En savoir plus : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=267951.html (fiche du film avec lien pour les séances).
Ci-dessous, notre illustration est une copie d’écran de la bande-annonce. 
Par Frédéric Hénin
