John et Sally ont transformé leur coin de désert en ferme modèle. Elle allie biodiversité et rentabilité. En faisant de leur aventure un film, sorti en France depuis le 9 octobre, ils ont montré que « tout est possible ». Mais John et Sally n’avaient pas imaginé dans quelle aventure ils allaient se lancer lorsqu’ils avaient acheté leur ferme abandonnées et ses terres arides pour que leur chien ait suffisamment d’espace pour courir.
Cet automne, avalanche de films agricoles sur le grand écran, tournés dans les quatre coins du monde ! Après la France et l’Islande, c’est en Californie, aux Etats-Unis, que se déroule l’intrigue du film « Tout est possible ». Alors que les médias font échos chaque jour de la destruction de notre environnement, le film est une apologie de l’écologie et de la résilience de la nature. S’ils s’en donnent les moyens, les hommes peuvent régénérer et rendre luxuriante la nature qu’ils ont détruite.
En adoptant des pratiques agricoles de bon sens, John et Sally ont transformé leur coin de désert en un paradis. Mais pour autant rien ne s’est passé comme prévu.
Les nouveaux fermiers imaginaient-ils seulement, dans quelle aventure ils allaient se lancer, en achetant leur ferme abandonnée et leurs terres pour que leur chien ait suffisamment d’espace pour courir ? Dans leur appartement à Los Angeles, il ne cessait d’aboyer dès que ses maîtres étaient partis travailler pendant la journée.
Mais quand John et Molly ont acheté leurs terres, incultes après des années de pratiques agricoles intensives qui ont rendu les sols stériles, ils ne sont pas seulement lancer dans l’élevage de vaches, de poules, de cochons et de moutons. Ils ont redonné la vie à leur morceau de désert.
« Tout est possible » raconte les étapes par lesquelles John et Sally sont passés pour créer ce qui est aujourd’hui une ferme modèle. Elle est dorénavant visitée par des centaines de touristes. Elle allie performances économiques et écologiques.
Au fil du temps, l’exploitation de John et de Sally fait face aux épisodes de sécheresse, aux incendies et aux précipitations cycloniques qui s’abattent sur leurs terres. Mais couvert en permanence de végétaux et enrichi en matières organiques, leur sol absorbe l’eau de pluie les années excédentaires en précipitations et il retient l’humidité en périodes caniculaires.
« Tout est possible » n’est pas une promotion de la permaculture ou de l’agriculture biologique mais tout simplement de l’agronomie et de la polyculture élevage. Pour cultiver de l’herbe, élever des animaux et produire des fruits, il faut un sol vivant. Sans l’aide d’un mentor, expert en agro-écologie, venu les conseiller, rien n’aurait été possible.
Mais ce nouveau coin de paradis est devenu au fil du temps le jardin d’Eden des prédateurs. En élevant leurs animaux et en produisant des fruits, John et Molly ont offert gites et couverts aux coyotes qui tuent des dizaines de poules ou aux merles qui piquent les fruits, alors devenus invendables tandis que les rongeurs dévorent les racines des arbres plantés !
En créant leur exploitation, John et Molly sont devenus les chefs d’orchestres d’un écosystème qu’il a donc fallu équilibrer, pour combiner à la fois des activités de production rentables et biodiversité.
L’obligation de résultats s’est immédiatement imposée lorsque Sally et John se sont installés. Sans soutiens publics, ils n’ont compté que sur l’aide apportée par leurs amis. Leurs premiers revenus ont été la vente de leurs fruits et de leurs œufs produits sur leur ferme.
L’image ci-dessous est une copie d’écran de la bande annonce ci-dessus.