Horsch a présenté au Sima, en février dernier, une nouvelle génération du Sprinter ST. Le diffuseur associé au soc Duett offre, selon les besoins, une précision dans le dépôt de la graine et de l’engrais. Un véritable atout pour le semoir à dents de la gamme Horsch.
Fertiliser au plus près des besoins de la plante pour augmenter l’efficience des apports est une des clés de la sécurisation des rendements. La réussite des couverts végétaux, désormais liés au verdissement de la PAC, en est une autre. Dans ces deux cas, le Sprinter ST, grâce au diffuseur intégré au soc Duett, une exclusivité Horsch, permet un bon développement de la culture avec une fertilisation localisée et une implantation précise du couvert.
Une fertilisation localisée au semis
Pour accompagner les agriculteurs, Horsch équipe le Sprinter ST du PPF, Placement Précis de la Fertilisation. Le système permet d’apporter de manière précise et rapide les éléments nutritifs. L’engrais granulé est déposé à 5 cm sous la ligne de semis, dans la zone d’exploration des jeunes racines pour une bonne mise en place du réseau racinaire. Cela présente plusieurs avantages. L’accès des racines aux éléments peu mobiles, tels que le phosphore, est facilité dès le début de la croissance de la plante. Le volume racinaire développé offre également une meilleure résistance au stress hydrique. L’apport d’engrais localisé permet également de limiter les pertes. Enfin, la combinaison du semis et de la fertilisation permet de réduire le nombre de passages dans la parcelle, surtout sur les cultures de printemps où le phosphore est associé à l’azote pour une fertilisation au semis. En plus du Sprinter ST, le système PPF est disponible sur toute la gamme de semoirs Pronto semi-portés.
Une précision de semis nécessaire à la réussite du couvert
La réussite du couvert est primordiale pour le développement de la culture suivante. Elle doit être conduite comme une culture principale. Dès l’implantation, le Sprinter ST permet une différenciation de la profondeur de semis en fonction du type et de la taille de la graine. Dans le cas courant de mélanges d’espèces pour l’interculture, cela évite une concurrence entre les systèmes racinaires lors de la croissance de la plante.
Augmenter la polyvalence avec une double trémie
La trémie à double cuve a désormais une capacité de 5 000 litres avec une répartition de 60/40. Chaque cuve dispose de son propre doseur ce qui permet une modulation de la dose de semence et d’engrais apportée. Les cartes de préconisation en format shape et xml sont prises en compte. Cette double trémie, qui permet des densités de semis différenciées, est également un atout pour la mise en place de mélanges variétaux, technique intéressante notamment pour limiter l’impact des maladies sur les cultures.