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La part des surfaces traitées cet automne a progressé significativement. L’efficacité des interventions de post-précoce est dans l’ensemble meilleure que celles de prélevée stricte, avec parfois des conditions d’humidité insuffisante après les semis les plus précoce d’octobre. Parmi les espèces restantes qui justifieront un rattrapage, on retrouve plus fréquemment les séneçons, fumeterres, gaillets, véroniques…
Blé (semis du 26 oct.) désherbé en post-semis précoce, avec une bonne efficacité. Bignan (Morbihan), 2 février 2016.
En sortie d’hiver, des choix de produits adaptés au stade des adventices
Sur les parcelles non désherbées à ce jour, soit plus de la moitié des surfaces de la région, le désherbage devient urgent et prioritaire. Dès que les conditions météo et la portance des parcelles le permettront, ce sera la première intervention à réaliser.
Fin janvier, des adventices dicotylédones (ici stellaires, véronique FdL) déjà bien développées dans les parcelles non désherbées.
Sur les semis les plus précoces (fin octobre, début novembre), les adventices ont atteint des stades développés et les produits à mode d’action racinaire dominante (type IPU, DFF) seront insuffisants s’ils sont utilisés seuls. Sur les semis plus tardifs (fin novembre, décembre), le stade moins avancé des adventices pourra autoriser la modulation de doses des produits.
Tableau 1 : quelques exemples de solutions herbicides anti-dicotylédones utilisables en sortie d’hiver sur blé, orge et triticale, en fonction de la flore dominante
Doses : pour les stades plus développés, se référer aux doses homologuées
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