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Les symptômes se manifestent sur les feuilles les plus jeunes qui sont les plus exposées à la lumière et particulièrement dans leur moitié supérieure. Un phénomène accentué en présence de rosée donc dans les zones à l’ombre le matin.
Figure 1 : symptômes de taches physiologiques
Ces symptômes sont dus à des variations de température et d’humidité en cours de journée. Des écarts entre la température minimum et la température maximale de la journée de 20°C (15°C sur les variétés sensibles) suffisent à provoquer ce type de réaction.
Figure 2 : amplitude thermique journalière
Station météo de Metz
Certaines variétés ne sont en effet absolument pas sensibles à ce phénomène (Altigo, Barok, Oxebo…) tandis que d’autres y sont très réactives (Apache, Bermude, Trapez, Premio, Phare, Selekt). Il est vraisemblable que la structure et la composition de l’épiderme des feuilles en soient la cause génétique principale.
Si aucune stratégie de protection n’est envisageable, la nuisibilité de ces taches reste faible et bien moins importante que ne laisserait prévoir l’effet visuel.
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