Trois contrats d’injection de biométhane dans le réseau de gaz ont été signés le 7 novembre pendant la convention d’affaires du biogaz et de la méthanisation qui s’est déroulée à La Rochelle les 6 et 7. Tous ces projets sont portés par des groupements de producteurs. Il s’agit principalement d’éleveurs, mais les issues de céréales, les matières premières lipidiques et les Cive sont des adjuvants incontournables.
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Les porteurs de projets sont des groupements d’agriculteurs, en Nouvelle Aquitaine, dont le plus petit rassemble 14 producteurs et le plus gros 25, a indiqué Renaud Francomme, directeur territorial régional Poitou-Charentes de GRDF (Gaz réseau distribution France).
Le plus petit, la SAS Celles sur Belle Biogaz, mettra en œuvre 21 000 tonnes de matières premières diverses (fumiers de vaches, caprins, lisier de porc, fientes de volaille, lactosérum, issues de céréales). Débit de biométhane : 100 m3 à l’heure.
Celui de dimension moyenne, SAS Méth’Innov à Melle, utilisera 37 000 tonnes de matières premières : 30 000 tonnes de fumiers de vaches, chèvres et moutons, 4 000 tonnes de lisier et 3 000 tonnes d’issues de céréales. Production : 200 m3 à l’heure
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Le plus gros, la SAS Aunis Biogaz, mobilise 39 000 tonnes : 14 000 tonnes de fumiers de vaches, lapin, 14 000 tonnes de lisier de bovins, porcs, canards. Les issues de céréales représentent 2 000 tonnes, la tonte de gazon apportée par une collectivité représente 2 000 tonnes. Les Cive (Cultures intermédiaires à vocation énergétique (Cive) représentent environ 4 000 tonnes. Production : 225 m3 à l’heure.