Pour reprendre un temps d’avance sur le marché du porc bio français où la croissance de la production fait craindre une surproduction à moyen terme, le leader Bio Direct différencie son offre.
Le premier groupement français basé dans l’Ouest (100 éleveurs, 44 000 porcs produits cette année) a annoncé, lors de ses dix ans le mardi 5 février, le lancement de deux productions nouvelles. Du porc bio mâle entier et du porc bio santé, c’est-à-dire nourri avec un aliment spécifique.
Aux yeux des responsables de Bio Direct, il s’agit de répondre aux demandes sociétales du marché qui s’expriment en bio, même si le cahier des charges du groupement est déjà plus restrictif que le socle de base AB européen. Propriétaire de deux sociétés de salaisons en Bretagne où il transforme 40 % de sa production qu’il fait abattre chez Charal depuis l’an passé, Bio Direct écoule ses produits uniquement dans des magasins spécialisés et en particulier Biocoop, le partenaire de ses débuts. Le groupement poursuit aussi un autre objectif avec cette opération de segmentation : « Rester leader du marché et continuer à le pousser vers le haut », explique son président, l’éleveur de la Sarthe Antoine Foret.
Car sur un marché où les importations ont toujours comblé le manque de production pour satisfaire la demande en France, l’offre fait des bonds.
Selon Forebio, la fédération nationale des organisations économiques du bio, la production française a gagné 30 % en 2018 et devrait continuer sur le même rythme en 2019. En 2017, elle n’avait progressé que de 5-6 % à 10 000 truies et 115 000 porcins abattus. Pour sa part, Bio Direct prévoit de passer à 120 éleveurs pour une production de 60 000 porcs environ en 2020.
Photo Adobe, lien direct : https://stock.adobe.com/fr/images/pig-cute-newborn-standing-on-a-grass-lawn-concept-of-biological-animal-health-friendship-love-of-nature-vegan-and-vegetarian-style-respect-for-nature/145557487.
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