Pour enrayer les attaques de piétin échaudage, il est nécessaire de combiner différents moyens de lutte afin de réduire la quantité d’inoculum : rotations, travail du sol pour limiter les résidus, semis retardés et traitement des semences... La rotation est le levier principal pour diminuer la pression de piétin échaudage.
Pour limiter la pression sur le blé qui suit, l’idéal serait d’avoir des rotations de trois ans, voire plus, comprenant des cultures non-hôtes, celles qui ne permettent pas au champignon de se développer, comme le colza, la betterave, la pomme de terre, le pois et l’avoine. L’absence de plantes hôtes pendant 3 ans réduit l’inoculum à un niveau non nuisible.
Au contraire, une succession de cultures hôtes va entraîner le retour rapide de la maladie. Attention, certaines cultures amplifient le risque, c’est le cas des céréales et des graminées fourragères mais aussi du maïs, qui n’ont pas de symptômes du piétin échaudage mais peuvent maintenir un inoculum suffisant pour contaminer les jeunes plantes de la céréale suivante.
Télécharger le guide gratuit : Prévenir le piétin échaudage
En cas de culture d’une seconde paille, il est préférable de choisir les espèces les moins sensibles, donc d’éviter le blé dur, céréale la plus pénalisée par les attaques de piétin échaudage.
Avant de réaliser un blé sur blé, il faut s’assurer de l’absence d’inoculum sur les racines des repousses, en observant 25 plantes prélevées dans 5 zones réparties sur l’ensemble de la parcelle.
L’apport d’azote nitrique favorisait le piétin échaudage. A l’inverse, une fertilisation azotée précoce et majoritairement ammoniacale (urée, sulfate d’ammoniaque) limiterait le risque de cette maladie, en favorisant l’activité antagoniste de certaines bactéries de la rhizosphère. Des travaux sont en cours pour valider l’intérêt de fractionner les apports d’azote, en limitant le plus possible les apports précoces qui favorisent le développement du champignon.
Arvalis a également démontré un effet positif de l’apport de phosphore dans la raie de semis. Grâce une meilleure croissance racinaire et à une plus grande vigueur, les plantes sont moins sensibles au piétin échaudage.
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