Les systèmes de guidage, les terminaux ISOBUS, le smartphone, les réseaux sociaux sont autant d’exemples où les jeunes peuvent donner un nouveau souffle à l’entreprise. Pour les aider à y entrer, le contrat d’apprentissage sécurise les deux parties. D’une durée de un à trois ans, le contrat d’apprentissage pose un objectif de qualification pour l’employeur et l’apprenti. Le terme du contrat formalise le temps nécessaire à son acquisition. L’employeur peut mettre fin à la collaboration si l’apprenti ne remplit pas les objectifs. Et pour le jeune, c’est la garantie d’obtenir un diplôme et une qualification qui sera reconnue dans la profession.
La formation s’inscrit dans un cadre légal. L’apprenti est embauché par l’entreprise. Celle-ci a la responsabilité de sa formation mais la délègue au centre de formation par apprentissage (CFA). Le contrat de travail en apprentissage comporte des spécificités en matière de rémunération. L’employeur bénéficie d’une réduction de charges, d’exonération d’impôts sous certaines conditions et d’une prime à l’embauche en fonction du type d’entreprise. Le seuil minimal est défini en fonction de l’âge et du diplôme préparé.
Accueillir un apprenti passe par une phase de recrutement. Les méthodes de recrutement classiques sont possibles. Mais on peut s’appuyer sur le futur CFA pour trouver. Il constitue souvent un excellent point de rencontre entre les toutes les parties. Il ne faut pas hésiter à transmettre une offre avec un bref descriptif. La période idéale est le printemps. À cette époque, les établissements de formation effectuent leurs démarches d’orientation.
Réussir une formation en apprentissage présente quelques contraintes. L’apprenti quitte physiquement l’entreprise pour le CFA durant des périodes d’une ou deux semaines. Réparties sur l’année scolaire, elles peuvent être en concurrence avec les périodes de forte activité, notamment en automne. L’apprenti au sein de l’entreprise est également en formation, il ne faut pas attendre une maîtrise totale des tâches dès le départ. Le tuteur référent doit l’accompagner quotidiennement pour lui donner confiance. En retour, l’apprenti doit montrer son implication et une prise progressive d’autonomie.
Le niveau de formation pour une ETA est un point important. La qualification recherchée et l’âge de l’apprenti sont deux critères déterminant. Si vous cherchez à former un chauffeur mécanicien pour l’entretien courant des matériels, le bac pro Agro Equipement d’une durée de trois ans est la formation de référence. Si l’apprenti doit acquérir des compétences où se mêlent technique, gestion de chantier et de personnel, le BTSA génie des équipements agricoles est plus adapté car il exige des compétences générales et techniques. L’entrée dans cette formation se fait après le bac et en règle générale dans l’année des 18 ans. À cet âge, le jeune n’est plus soumis à la réglementation spécifique sur l’usage de machines dangereuses. Il obtient également le permis B ce qui le rend autonome pour la conduite des véhicules, un point crucial pour la conduite des automoteurs !
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