Malgré un contexte financier tourmenté, les céréales restent relativement épargnées. Le blé parvenait même à finir la semaine dans le vert.
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Le vote de la Grande Bretagne en faveur d’une sortie de l’Union européenne a eu un impact immédiat sur la parité euro dollar. Auparavant autour des 1.14, celle-ci s’affiche désormais autour des 1.11. Cette baisse de l’euro par rapport au dollar profitait évidemment au blé européen et lui permettait de reprendre un peu de couleurs après une semaine compliquée.
Blé
Dans un contexte d’incertitudes tant quantitatives que qualitatives, les prévisions hebdomadaires de FranceAgriMer quant à la notation des cultures sont surveillées avec attention. L’organisme dégradait de nouveau le pourcentage de parcelles notées « bonnes à excellentes » de 75 % la semaine dernière à 71 %. Les moindres pluies de cette fin de semaine limitent la détérioration à -4 %.
Maïs
Le maïs chute de nouveau de manière impressionnante sur Chicago et venait chercher ce vendredi un plus bas à 3.72 $/bu après avoir ouvert à 3.87 $/bu. Le potentiel de baisse ne semble pas encore terminé au vu du spread blé-maïs qui demeure encore trop faible à Chicago. Malgré cela, le maïs européen affichait une relativement bonne tenue et parvenait à clôturer en hausse sur la nouvelle campagne.
Orge
FranceAgriMer revoit fortement à la baisse les cultures d’orges de printemps notées bonnes à excellentes à 76 % contre 86 %. Les conditions climatiques adverses de ces dernières semaines n’ont en effet pas été du tout bénéfiques pour une telle culture. La fin temporaire des pluies dans l’Hexagone permet à certains producteurs de débuter les premières fauches d’orges d’hiver.