Premier frein, des équipements non adaptés aux approvisionnements des unités françaises, qui sont basées sur du « multi-intrants » (effluents d’élevage, tontes de gazon, résidus de paille). Le matériel, souvent de conception allemande, n’est pas conçu pour une telle hétérogénéité.
Deuxième frein, des pannes et des arrêts de la cogénération liés à des coupures de réseau et à un « manque de fiabilité de certains matériels ».
Troisième frein : des difficultés d’approvisionnement en intrants complémentaires à la matière organique agricole. Ces difficultés l’approvisionnement affectent la durée de fonctionnement d’environ 30 % des sites.
À cela s’ajoute le fait que les démarches « restent encore longues et complexes ».
L’objectif de cette étude était de permettre ensuite aux professionnels de hiérarchiser les actions à conduire pour un meilleur essor de la filière.