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Pucerons d’automne, une pression décroissante

A ce jour, il n’est plus nécessaire de traiter les parcelles déjà protégées soit par un traitement de semences soit par un insecticide.

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Fin octobre, les températures chaudes ont permis une colonisation des premières parcelles levées. Une diminution des températures jusqu’à mi-novembre associée à un vent fort et des précipitations ont permis de limiter les colonisations pendant une décade. Les parcelles levées début novembre, sans traitement de semences adapté, ont été souvent colonisées et la multiplication y a été longue. Le risque de voir ces parcelles développant des symptômes de jaunisse nanisante de l’orge (JNO) en montaison est important.

Les températures chaudes de mi-novembre à fin décembre ont permis une reprise des colonisations puis des multiplications par les pucerons (Rhopalosiphum padi). Il pourra y avoir également des symptômes de JNO dans des parcelles levées fin novembre : celles non traitées en semences et non protégées par un insecticide.

Les températures froides de fin décembre ont freiné significativement les populations. Toutefois, aucune gelée à plus de -5°C pendant plusieurs jours consécutifs n’a permis de détruire complètement les populations présentes dans les plantes.

La pression 2016 est moins importante que celle de 2015 grâce à des températures plus fraîches, une longue période venteuse et des pluies début novembre qui ont limité les premières colonisations.

 

Aude Bouas, Régis Helias, Matthieu Killmayer, Jean-Luc Verdier (Arvalis – Institut du végétal)

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