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Progrès de la robotique à attendre, surtout en grandes cultures

Audité à l’Assemblée nationale le 8 juin, le président de l’Irstea (Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture), Jean-Marc Bournigal, a estimé que des technologies « de rupture technologique » sont à attendre avec l’introduction des robots, surtout en grandes cultures.

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Les robots sont déjà répandus dans l’élevage avec les robots de traite et d’affouragement et commencent à apparaître en maraichage, mais ils vont apparaître maintenant dans les robots en déplacement en milieu naturel, spécialement en grandes cultures. Ces progrès de la robotique sont dus à la fois à la performance du stockage de l’électricité et de la robotique elle-même, a précisé Jean-Marc Bournigal. « On peut aller vers des robots beaucoup plus autonomes en termes de pulvérisation, de binage et d’intervention au sol avec les drones », a-t-il précisé. La robotique un rôle à jouer dans la réduction des épandages de phytosanitaires, grâce aux robots de pulvérisation.

Par ailleurs des marges de progrès résident dans la réduction de la dérive des pulvérisateurs et dans le raisonnement précis sur l’opportunité et le bon moment des épandages, selon le président de l’Irstea.

Au bout du compte, une réduction de 20 à 30 % de l’emploi des phytos est possible « assez rapidement », selon Jean-Marc Bournigal.

Marc Nicolle (Agra Presse)

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