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L’Europe touchée par le manque d’eau

Les cours du blé maintiennent une certaine fermeté en ce début de printemps tant sur le marché européen que sur Chicago. L’envenimement du conflit entre l’Ukraine et la Russie est toujours un élément d’inquiétude majeur pour le marché des céréales. De fait, les cours des céréales conservent une prime de risque géopolitique. Outre les inquiétudes géopolitiques, les opérateurs restent également focalisés sur la situation climatique aux Etats-Unis. Le déficit hydrique au Texas, dans l’Oklahoma et au Kansas pourrait diminuer le potentiel de production en blé US comme l’illustrent les dernières notations de culture de l’UDSA.

En Europe, l’hiver excessivement humide n’écarte pas la possibilité d’un manque d’eau. D’ailleurs, l’est de la France, l’Allemagne, la Pologne et l’Ukraine présentent un déficit hydrique important sur les 30 derniers jours comme le montre la carte ci-dessous. Alors que les blés européens sont en pleine reprise végétative, le manque d’eau pourrait être préjudiciable. Dans ce contexte, le marché restera très attentif à l’évolution des conditions climatiques des prochains mois en Europe.

 


 

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