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Les températures élevées compensent le retard au semis du maïs

Avec des températures supérieures à la normale depuis mi-mai et des pluies fréquentes, les maïs ont globalement bénéficié de conditions très favorables dans cette première partie du cycle.

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A l’exception des parcelles inondées ou sévèrement grêlées suite aux orages, les potentiels en place sont prometteurs à l’approche des floraisons. Les températures cumulées depuis le semis sont excédentaires, ce qui compense en partie le retard pris au semis.

Des températures cumulées depuis le semis et des pluies favorables à la croissance

La majorité des semis de maïs ont eu lieu pendant la première quinzaine de mai. Avec les températures élevées que nous connaissons, pour un semis du 5 mai, le cumul de températures dépassera la médiane de 150°C au 18 juillet.

Le début de la campagne climatique 2018, ressemble à celui de 2017 mais avec un cumul de pluie en début de cycle supérieur de près de 70 mm.

Figure 1 : offre climatique depuis le 5 mai pour le maïs à Angers (Maine-et-Loire)

Figure 2 : température cumulée depuis le semis – cas d’un semis du 5/05 – station météo Angers

Source Arvalis – Météo France

Noter la floraison pour planifier correctement la récolte

La date de floraison femelle est un indicateur de la précocité de la parcelle. Il est très utile d’observer et de noter cette date afin de prévoir le plus précisément possible la date de récolte fourrage, correspondant au stade 32-33 % MS plante entière (meilleur compromis pour la quantité et la qualité du fourrage récolté).

Selon la précocité variétale, il faut compter environ 550 à 700 degrés-jour base 6 depuis la floraison pour atteindre le stade 32-33 % MS de la plante entière.

Déterminer la date de floraison nécessite de visiter régulièrement les parcelles et d’observer au cœur de la parcelle, hors des bordures. La parcelle est fleurie quand 50 % des plantes présentent des soies.

Tableau 1 : prévisions (au 10 juillet) de dates de floraison femelle pour différentes stations et dates de semis régionales à partir des données météo France enregistrées

 

Anne-Monique Bodilis, Hélène Lagrange (Arvalis – Institut du végétal)

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