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Les Crop Tour arrivent en Europe

Agritel professionnalise les Crop Tour en Europe pour qualifier l’information collectée sur le terrain

Alors que les moissons européennes 2015 démarrent, les opérateurs recherchent les prévisions affinées de récolte de blé des principaux pays producteurs. Pour disposer d’informations terrain qualifiées, Agritel déploie pour la 1ère fois en Europe son EAT (European Agritel Tour) 2015. A cette occasion, Agritel a déployé une méthodologie calquée sur celle des Crop Tour nord-américains, reconnue comme une référence par les professionnels. Objectif : développer une méthodologie permettant d’obtenir une représentativité des résultats de 90%.

Après un Crop Tour d’un mois mené dans les principales zones de production des 2 pays ciblés. Agritel prévoit un recul de -10% de la production de blé allemande à 24,9 millions de tonnes. Le constat est le même pour la Roumanie avec une prévision à 6,99 millions de tonnes en baisse de -6,2% par rapport à 2014. Bien qu’en baisse ces estimations restent supérieures à la moyenne des cinq dernières années de +2,3 % pour l’Allemagne et de +6,5 % pour la Roumaine. Ainsi, les blés allemands et roumains devraient rester de sérieux compétiteurs pour les blés français sur les marchés exports.

Si la majorité des baisses de production enregistrées dans ces deux pays est à mettre à l’actif d’un printemps chaud et sec, de très fortes disparités régionales ont été répertoriées. Ce Crop Tour aura donc permis de travailler avec précision l’agrégation des données afin de proposer une visibilité de la production à l’échelle du pays. En Allemagne c’est le centre-Est (landers de Thuringe, Saxe-Anhalt et Brandebourg) qui a la plus souffert avec des baisses de rendement de – 10 à – 15 % par rapport à la normale. A l’inverse, les régions les plus au nord et au sud du pays ayant été épargnées, affichent de très bons potentiels.

En Roumanie, alors que les régions situées sur les façades Est et Ouest du pays accusent des baisses de rendements significatives suite au déficit hydrique et au coup de chaud de fin de cycle (jusqu’à 28% dans la région de Vaslui par rapport à 2014), les régions méridionales, à l’image de celle de Constanza, affichent de bons rendements.

« Nous avons réussi à couvrir une surface suffisamment importante dans les 2 pays ciblés pour garantir à plus de 90 % la fiabilité de nos résultats et s’inscrire ainsi au plus proche de la réalité » souligne Michel Portier directeur général. La double action portée sur le comptage physique des grains et sur les entretiens menés avec les opérateurs locaux apporte une analyse précise de la situation. « Nous nous sommes entretenus avec tous les acteurs de la filière ; farmers, négoces, traders et distributeurs d’intrant, nous avons parcourus 7 256 km et comptés plus de 200.000 grains à travers les deux pays » détaille le directeur pour qui « l’approche terrain est indispensable ».

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